Bouaké/ Pour avoir été un acteur clé de l'amélioration du secteur de l'élevage en Côte d'Ivoire, les éleveurs disent “merci” au président Alassane Ouattara

Les éleveurs qui avaient sollicité un accompagnement plus accentué du chef de l'État ainsi que son gouvernement à travers le ministère de tutelle dirigé par le ministre Sidi Tiémoko Touré, n'ont pas été déçus. Le chef de l'Etat a, en effet, entrepris des réformes efficaces allant dans le sens de la valorisation du secteur. C'est pour saluer cette gouvernance éclairée du président de la République que les éleveurs, venus de divers horizons de la Côte d'Ivoire et de la sous-région Ouest-africaine, ont inondé, ce vendredi, la place Alassane Ouattara de Bouaké. 

Dans une remarque prise de parole, Roger Boni, Vice-président de la FENACOFBI-CI, a égrené le chapelet de toutes ces actions qui, selon lui, justifient l'attachement et la reconnaissance des acteurs de la filière bétail viande au chef de l'État S.E.M Alassane Ouattara. Il a, ainsi, noté "l'amélioration des relations entre éleveurs et agriculteurs, l'identification et la restauration d'espaces pastoraux tout en définissant des couloirs de transhumance et avec un suivi continue des services du ministère, le respect du calendrier sur la prophylaxie sanitaire des animaux, et l'éradication aujourd'hui de la peste des petits ruminants".

Poursuivant, le vice-président de la FENACOFBI-CI s'est félicité de "la suppression des tracasseries administratives le long des corridors, la rénovation du parc à bétail de Port-bouet, le marché à bétail de Ouangolodougou et bien d'autres sur l'ensemble du territoire national ".

Aussi, a-t-il reconnu que: "des formations ont été apportées aux bouchés sur l'hygiène, la rénovation de l'abattoir de Bouaké et celui d'Abidjan" . C'est fort de ce constat qu'il affirme que toute cette politique a permis à la Côte d'Ivoire de satisfaire 35% de nos besoins en bovin et 15% en ovin et caprin.

Par ailleurs, afin de jouer un rôle prépondérant dans la marche vers le développement de la Côte d'Ivoire, les acteurs de l'élevage ont sollicité l'appui financier et technique du gouvernement par l'entremise du ministre Sidi Tiémoko Touré. " Les acteurs par ma voix voudrais vous soumettre quelques doléances afin de prendre entièrement leur place dans le wagon du développement et conduire le président Alassane Ouattara", a-t-il lancé. L'autorité ministérielle a, en outre, plaidé pour "la subvention des aliments du bétail dont les prix ne cessent de grimper chaque année, la détaxe des produits sanitaires pouvant aider à améliorer la production nationale, l'accélération de la construction du parc à bétail et de l'abattoir d'Anyama, la mise en place d'un fonds de garantie et aussi et surtout l'accomplissement de l'État dans la lutte contre le vol du bétail". 

Le Ministre Sidi Tiémoko Touré a, en revanche, invité les acteurs de la filière bétail et viande estimés à plus de 200 000 à titre individuel de se professionnaliser en créant une organisation interprofessionnelle pour faciliter l'action de l'État en cas d'intervention en appui pour le progrès du secteur économique. Tout en se fiant au dévouement des acteurs, le ministre des ressources animales et halieutiques a milité pour un approvisionnement substanciel du marché national en ressources animales de qualité et à bas prix pour les millions d'ivoiriens.

Pourvoyeur d'emplois, le secteur de l'élevage est grâce, aux réformes du chef de l'État, un maillon essentiel dans la lutte contre le chômage et la pauvreté. Même si la Côte d'Ivoire reste un pays importateur de bétail.

K. SEKONGO