BOUAKÉ/ Un jeune élève de 16 ans perd la vie sous la pluie torrentielle du mercredi dernier : le film d'une journée cauchemardesque...

Comment cela a pu bien se passer ?

Sorti de la maison familiale aux alentours de midi en compagnie de ses amis, l'on était loin de s'imaginer que Traoré Sié Joseph Salif n'allait plus jamais rejoindre les siens .Le jeune élève selon des proches a fini dans les décombres de la clôture du lycée des jeunes filles de Bouaké. résidant au quartier Sokoura hôtel bayou le jeune élève de 6e a été repêché selon les sources familiales dans les décombres de la clôture écroulée du lycée jeune fille côté Sokoura sous le poids du vent et de la pluie de mercredi, par les sapeurs pompiers militaires de Bouaké. il était en compagnie d'un autre jeune élève de son école répondant au nom de Traoré Hamed inscrit en classe de 5e4, encore en réanimation au CHU de Bouaké à en croire le chef d'établissement adjoint du L.M.L.K de Bouaké, Coulibaly Sékou.

La tutrice du défunt élève toute affligée raconte que c'est par le truchement d'un ami à Traoré Sié Joseph Salif qu'elle a appris que la clôture du lycée jeune fille s'est écroulée sur son protégé et son ami d'école Traoré Hamed alors que la dernière fois qu'elle ait posé l'oeil sur lui c'était aux environs de 11h40, de retour des cours. tétanisée, Traoré Yabil Justine dit avoir claqué en vain au domicile de l'élève qui lui a apporté la nouvelle en prenant la poudre d'escampette. c'est alors qu'elle a décidé de faire chemin vers le lieu indiqué en priant Dieu que le pire ne se produise. arrivée au niveau de l'hôtel bayou elle entend la sirène du groupement des sapeurs pompiers militaires tout en apercevant devant elle un groupe de personnes en train de regarder dans les décombres. elle a décidé de se rapprocher du groupe pour vérifier l'information que lui a rapporté le jeune élève ami à son enfant. arrivée sur les lieux la pauvre tutrice est approché par une connaissance lui disant : Justine faut tout donner à Dieu. elle lui répond : de tout donner à Dieu comment ? Où est Salif ? (pleurs) la connaissance tentant de la consoler lui dit il faut attraper ton cœur c'est Dieu qui a donné, c'est lui qui a repris. à cet instant dit-elle « j'ai pas pu contenir mais larmes. c'est l'enfant de mon grand frère mais il a été gentil à mon égard ». essayant de comprendre ce que essaye de lui dire la connaissance, elle fini par se dire tout ce que Dieu fait est bon. approchée par des agents du GSPM lui demandant qui est-elle pour la victime, elle répond sans attendre : c'est le fils de mon grand frère direct. il est avec moi. À leur demande Traoré Yabil Justine donne tous les renseignements sur son identité et son école fréquentée puis est reconduite en pleurs à la maison toujours à la demande des éléments du GSPM pour éviter sa présence à leur côté. « je pleurais à même temps que tout ceux qui étaient avec moi parceque les gens le connaissent très bien. l'enfant qui rentrait à la maison qui riait et après on me dit que le mur est tombé sur mon enfant sincèrement dit que Dieu nous pardonne » a t-elle prié pour le défunt et tous les vivants.

Un peu informé de la même manière que son épouse Coulibaly Moussa tuteur de l'élève Traoré Sié Joseph Salif se dit être très affecté par cette disparition. Comptant la situation, Coulibaly Moussa dit voir les décombres de la clôture sans y prêter une attention particulière parceque préoccupé à changer ses habits mouillé par la pluie de retour de la mosquée. À son arrivée à la maison il se rend compte de l'absence de son épouse. Et il décide de demander à sa fille : où est ta maman ? elle répond qu'on dit que la clôture est tombée sur Salif c'est là-bas elle est allée. avant qu'il ne décide de se changer sa femme Traoré Justine entre dans la cour en pleurant que l'enfant est resté. sans perdre de temps a-t-il dit, il est sorti en courant vers les policiers. arrivée à leur niveau il demanda si effectivement la clôture est tombée sur un enfant. l'un des policiers rétorque vous êtes qui ? à lui de répondre je suis le tuteur de Traoré Salif. il m'a tout de suite conduit vers l'officier qui lui a son tour l'a conduit vers le corps sur lequel était posé des tôles. « il y avait des tôles sur lui c'est moi-même qui ai enlevé. » a-t-il rapporté et de poursuivre c'est ainsi que nous avons contacté ivosep pour enlever le corps et l'emmener à la morgue. mais personnellement je ne sais pas comment c'est arrivé. j'ai déposé les papiers au CHU ils disent qu'ils vont nous appeler. on attend. mais actuellement toute ma préoccupation c'est comment récupérer le corps. » s'est-il inquiété faut dire impatienté face à la lenteur administrative des opérations funèbres. 

K. SEKONGO