District de la vallée du Bandama : Jean Claude Kouassi s'engage à améliorer la santé mentale et le bien-être des populations

Le thème de cette session était "Santé mentale et bien-être des populations du district autonome de la vallée du Bandama". Dans son allocution, Jean Claude Kouassi a souligné que la sensibilisation vise à réduire le taux de maladies mentales dans le district. Il a affirmé que la santé mentale est souvent négligée par les citoyens, rappelant que la santé physique et mentale sont interconnectées et essentielles pour un développement équilibré. 

« Notre besoin est de faire comprendre à nos populations que la santé physique et mentale vont ensemble pour former l'homme équilibré qui va contribuer au développement de notre pays et de notre district. Les gens ont oublié que la santé mentale est une composante entière de la santé. En effet, une bonne santé mentale nous offre un bien être pour mieux nous épanouir et nous développer. Certaines personnes face aux difficultés de la vie s'adonnent à la drogue, à l'alcool et au suicide», a-t-il fait savoir. 

Le ministre-gouverneur a également annoncé la création d'un centre d'écoute et d'accompagnement thérapeutique, invitant les populations à y recourir pour bénéficier de consultations gratuites. «Nous ne voulons pas que quelqu'un se suicide ou se fasse du mal par manque de moyens», a-t-il déclaré, ajoutant qu'un nouveau centre serait bientôt construit à Katiola.

Dr Djo Bi Djo François, directeur de l'hôpital psychiatrique de Bouaké, a également pris la parole pour identifier les facteurs de risque associés aux maladies mentales. Il a mentionné des éléments tels que les troubles héréditaires, les conflits conjugaux et la dépression. En outre, il a encouragé la population à adopter un mode de vie sain, incluant la pratique régulière d'activités sportives et une alimentation équilibrée.

Face à l'augmentation du nombre de patients, il a plaidé pour la rénovation de l'hôpital psychiatrique, soulignant que l'absence de clôture permet parfois aux patients de s'évader. Dr Djo Bi Djo François a également appelé à la construction d'un nouveau centre pour améliorer la prise en charge des malades.

S.K