Côte d'Ivoire / Obsèques de Bédié : Daoukro a reçu les premières condoléances des districts et régions du pays - Une délégation forte de 2500 personnes venues du district de la vallée du Bandama honore la mémoire de HKB

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Daoukro a reçu les premières condoléances des districts et régions du pays

Le décès de l’ex-chef de l’État ivoirien, le président Henri Konan Bédié, ex-leader du PDCI RDA, continue de susciter un grand émoi au sein de l’opinion nationale. Décédé le 1 er Aout 2023, les obsèques du successeur de feu le président Félix Houphouët-Boigny, ouvertes la semaine dernière, se poursuivent. Après Abidjan où se sont déroulées les différentes cérémonies d'hommages dont celle de la nation, la dépouille de Henri Konan Bédié a été transférée le dimanche 26 mai 2024 dans son village natal de Pépressou, dans le département de Daoukro, au centre-est de la côte d’Ivoire.

24 heures après son arrivée, plusieurs délégations venues d’horizons divers ont présenté, ce lundi 27 mai 2024, leurs condoléances à la famille biologique et politique de l’illustre disparu.

La place Henri Konan Bédié, espace public situé en plein cœur de la ville de Daoukro, a refusé du monde, ce lundi 27 mai 2024 . La raison, c’est que plusieurs délégations venues des districts et régions de la Côte d’Ivoire y étaient pour traduire leurs condoléances au 2e chef d’État ivoirien. Du district des Lacs, à celui de l’Iffou en passant par celui de la Vallée du Bandama, tous sans coloration politique et ethnique, étaient mobilisés pour rendre l’ultime hommage à celui qu’ils auront considéré de son vivant comme leur président.

En présence du président du PDCI RDA, Cheick Tidjane Thiam, de la veuve Henriette Bomo Konan Bédié, des membres de la famille biologique et politique, Henri Konan Bédié était présent dans les cœurs et les esprits des hôtes du jour. La délégation du Gbêkê, une composante du district de la vallée du Bandama, s’est manifestement distinguée par sa forte représentativité. Cadres et élus, leaders de partis politiques, membres de la société civile, guides religieux et chefs traditionnels, ils étaient tous là pour pleurer Bédié.

À travers une longue procession, ils ont, à tour de rôle, salué les membres de la famille biologique et politique touchés par ce deuil avant de matérialiser leurs afflictions par des actes de compassion.

Les membres des différentes délégations ont, conformément aux rituels en pays Akan, fait des dons (N’ziê) à la famille endeuillée.

Simon DEBAMELA, Envoyé spécial à Daoukro