Bodokro/Législatives partielles : En confrontation avec plusieurs candidats indépendants issus de son parti , un candidat du Pdci-Rda appelle les militants à la vigilance

En plus du représentant du RHDP, qui apparaît comme son plus sérieux adversaires, Jacques Mangoua fait face à deux candidats indépendants issus des rangs du PDCI RDA. Une configuration loin d’être un fait banal pour l’ex-président du Conseil région du Gbêkê.  Aussi, pour maximiser ses chances de victoire, celui-ci a mis en garde les militants du parti d’Henri Konan Bédié contre tout choix en faveur de ces candidats sans chapelle politique à priori. 

« Un indépendant est semblable à une personne qui n'a ni père ni mère. Si vous lui confiez quelque chose et que plus tard il ne respecte pas sa parole à qui allez-vous vous adresser ? Il est comme un oiseau qui volatile. Deux de nos jeunes frères ont décidé d'aller sous l'étiquette « indépendant » à cette élection. Ils y vont parce que se disant frustrés de ne pas n’avoir pas été choisis par le parti. Ne les laissez pas vous duper. Ils viendront vers vous se faisant passer pour des candidats du PDCI alors qu'ils ne le sont pas. Le PDCI a des lois qui, lorsqu'elles sont mises en place devront être respectées par tous. Si tu ne le fais pas alors tu subiras la rigueur de cette loi », a-t-il déclaré face à la communauté Baoulé avant de se confier à la presse.  

Se considérant comme le candidat du peuple Goly, Jacques Mangoua a soutenu que le candidat de la situation est celui du PDCI « parce que lui qui est décédé est PDCI ». Avant de revenir sur les conditions de sa candidature. « Je n'ai jamais été candidat. C'est le PDCI même qui a décidé que je sois candidat. Ils ont dit : « C’est votre fils. Avec tout ce qu’il a subi, il faut qu’il soit candidat, alors on verra si vous étiez contents ou non de ce qu’on lui a fait » », a-t-il rappelé. 

Et d’ajouter : « Il y a 3 ans vous m'avez porté à la tête du conseil régional. Et vous n'étiez pas seuls à le faire. C'était tous les 4 départements de la région (Béoumi, Sakassou, Botro, Bouaké) qui couvrent 22 sous-préfectures pour 860 villages. C'est tous ceux-là qui m'ont voté. Et j'ai largement gagné sans tricherie avec 20.000 voix de différence. Or donc, cela n'avait pas plu certaines personnes. La suite vous la connaissez. Je veux vous dire que je n'ai pas changé, je reste le même ».

Comme actions en faveur des populations en cas de victoire, Mangoua Jacques entend s’appesantir sur les activités agricoles dans un milieu rural qui dit connaître sur le bout des doigts.  « Je travaille depuis 42 ans. J’ai passé toute ma vie avec le monde agricole. Qui dit monde agricole dit le monde rural donc je connais un peu leurs besoins. Je peux les aider à avoir certains projets auprès de l'État. C’est tout ce que je peux faire mais je ne peux pas énumérer ces projets », a-t-il tempéré. 

Comme son homologue du RHDP, le porte flambeau du PDCI en appelle à une élection apaisée. Une élection, a-t-il souligné, ce n’est pas la guerre ! une élection c'est comme un match celui qui a gagné a gagné. Donc après les élections, il n'y a pas d'adversité. »

L.K avec K.SEKONGO