Bouaké/ Phénomène de l'immigration clandestine : Une ONG initie une journée de sensibilisation

Les jeunes de la ville de Bouaké harmonisent leur forces pour lutter contre l'immigration clandestine ou irrégulière. Considérée comme l'un des phénomènes les plus répandue et mortelles des temps modernes en Côte d'Ivoire et partout en Afrique, l'ONG Jeunesse Panafricaine ( JP) ,en collaboration avec la structure soeur Salam Côte d'Ivoire a invité ce dimanche 23 janvier 2022, la jeunesse de Bouaké à une prise de conscience, à l'entrepreneuriat ainsi qu'à toutes autres actions visant à concourir au plein épanouissement personnel et sociétal.

Plusieurs prestations théâtrales et une projection de film, ont mis en lumière les péripéties que comporte le voyage vers la ''terre promise''. Ils ont fait voir à ce beau monde qui a fait le plein du Jacques Aka, que l'eldorado n'est qu'un mirage et qu'en réalité la vrai vie, le paradis n'est que chez soi. À en croire le président de l'ONG Jeunesse Panafricaine, Hamed Sylla, " l'Afrique regorge d'énormes potentialités avec une jeunesse talentueuse". pour freiner le fléau, ce dernier estime qu'il ne suffit qu'à la jeunesse " de croire en elle, en ses potentialités, de se mettre au travail, d'entreprendre à travers les petits économies pour un jour créer un véritable industrie économique" a exhorté l'ex aventurier des côtes européennes. Les mêmes propos se font entendre du côté de la tête dirigeante de la structure Salam Côte d'Ivoire. " Nous organisons cette journée dans l'optique d'interpeller les uns et les autres qu'il est temps d'entreprendre, qu'il est temps de dire non au rêve de la traversée de la méditerranée. Il faut que maintenant la jeunesse ivoirienne comprenne que c'est nous qui devons rendre notre nation le paradis recherché. Mais tout cela ne serait possible que si nous jeunes d'aujourd'hui nous prenons conscience de la capacité que nous avons pour créer une Côte d'Ivoire meilleurs" a prêché Soro Diodemin, co-fondateur de la structure Salam Côte d'Ivoire. 

Les jeunes participants, membres d'organisations de jeunesse semblent bien comprendre le message diffusé par les organisateurs. C'est le cas de Coulibay Zana, étudiant à l'université Alassane Ouattara de Bouaké. " si nous jeunes ivoirien, nous décidons tous d'aller en occident, qui restera pour construire notre pays, qui pour construire la Côte d’Ivoire qui nous reste. Je crois que nous pouvons mettre à profit les connaissances acquises au sein de nos lycée et universités pour pallier le manque d'emploi décrié " s'est convaincu le président de l'AJESP.

Le secrétaire général du CNJCI Bouaké, partenaire de cet événement, promet l'intensification des plaidoiries auprès des autorités administratives et politiques afin que les projets des jeunes soient financés, des emplois soit trouvés pour ces jeunes diplômés car selon lui c'est la voie royale pour freiner la ruée de la jeunesse vers les pays occidentaux.

K. SEKONGO