2152 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
Le président de l'Autorité Nationale de la Presse, Samba Koné et le président du Cenacle des Journalistes Seniors de Côte d'Ivoire (CJS-CI), Lucien Houédanou ont relevé le caractère primordial et obligatoire pour le journaliste professionnel de traiter équitablement l'information. Rappelant ainsi l'article 4 du code de déontologie du journaliste en Côte d'Ivoire qui stipule que le journaliste a le devoir de tenir un scrupule souci de la justice, de l’équité et de l’équilibre comme règle non négociable dans la
publication et la diffusion honnête de ses informations.
Pour ce faire ,il a conseillé à ses confrères de s'appuyer sur des preuves pour ne pas tomber dans le piège de la diffamation, de ne pas tomber dans le piège du mauvais compte rendu ,car poursuivra le président de l'ANP, Samba Koné, « le journaliste n'est pas un chargé de communication encore moins un attaché de presse...»
Prenant la parole pour la seconde communication axée sur le thème « les infractions en ligne et la violation du droit à la présomption d'innocence dans la presse ivoirienne », Nangbélé Abel Yeo, Procureur de la République près du tribunal de première instance de Bouaké a indiqué que le journaliste se doit de respecter dans ses écrits le droit de la présomption d'innocence de tout individu non encore inculpé devant les juridictions compétentes. C'était donc l'occasion pour le patron de la police judiciaire d'interpeller les hommes de médias sur les infractions liées à la violation du droit à la présomption d'innocence. Pour ce qui est de la presse, on note la diffamation ; la dénonciation calomnieuse et l'injure, comme indiqué dans l'article 90 de la loi portant régime juridique de la presse « traité quelqu'un de délinquant, de criminel alors que sa responsabilité pénale pour fait de délit ou de crime n'est pas juridiquement établit...».
Pour finir le Procureur de la République Nangbele Abel Yeo a invité les journalistes de Bouaké à adopter un certain nombre de comportement en vue de protéger les mis en cause. Il s'agit pour lui de « flouter le visage du mis en cause et de ne pas le présenter de prime à bord comme étant un coupable sans que des preuves judiciaires ne soient établies contre lui; d'adopter une prudence langagière et enfin protéger l'identité par l'utilisation d' initiale des noms et prénoms du mis en cause.
K.SEKONGO