2085 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
Les résultats financiers présentés lors de la session ont révélé une situation excédentaire pour la région de Gbêkê. Avec un solde disponible de 5 milliards 920 millions 558 mille 913 FCFA au Trésor, des dettes à court terme estimées à 1 milliard 302 millions 600 mille 391 FCFA et un fonds de roulement qui s'établit à 4 milliards 617 millions 958 mille 522 FCFA.
« Cette session du conseil a été spécifique à l'examen et l'adoption des documents financiers de fin de gestion. Et à l'issue de l'examen, il est ressorti que le conseil a une bonne santé financière. L'état d'exécution du budget est excédentaire qui voudrait dire qu'on a eu plus de ressources qu'on a fait de dépenses. La deuxième chose est que la trésorerie est bonne. Nous avons un excédent de trésorerie qui nous permet d'affronter les défis à venir avec beaucoup plus de sérénité », a déclaré le Président Assahoré Konan, exprimant sa satisfaction et félicitant l'équipe administrative pour sa gestion rigoureuse.
Au-delà des questions budgétaires, le Conseil Régional de Gbêkê a également annoncé le lancement d'un ambitieux programme d'insertion des jeunes, sous l'égide du gouvernement ivoirien dans le cadre de la phase 3 du projet C2D – Emploi, intitulé ‘’ Programme d’insertion socio-professionnelle et citoyenne de la Jeunesse ivoirienne ’’. Ce programme, qui s'étendra jusqu'en 2027, vise à intégrer 3166 jeunes dans les secteurs des Travaux à Haute Intensité de Main d'Oeuvre (600) ; des Activités génératrices de revenus et micro-petites entreprises (585) et les Associations villageoises d'épargnes et de crédit (700). Le budget global de ce projet s'élève à 1 milliards 439 millions de FCFA, avec une contribution du Conseil Régional de 253 millions de FCFA.
« Nous demandons aux jeunes de s'informer, le gouvernement fait beaucoup pour créer des emplois, des postes de stage et pour cela, il faut aller vers l'information. Nos jeunes ne peuvent pas s'asseoir et tout le temps se plaindre qu'il n'y a pas de travail. L'État met les conditions pour qu'ils aient du travail, il faut qu'ils en profitent », a rassuré, le président Assahoré Konan.
K. S