Promotion culturelle/ Le Centre culturel Jacques Aka de Bouaké lance son projet

La pâques avant la lettre, c'est "Eskal Pâquinou". La trouvaille du Centre Culturel Jacques aka de Bouaké a été lancée, ce vendredi 15 Avril. C'est, selon son promoteur, le lieu par excellence pour commémorer la passion du Christ dans une ambiance chaleureuse. "Eskal Pâquinou c'est un tremplin. Une sorte de transit pour accueillir tous ceux qui viennent de divers horizons à destination de leurs différents villages. C'est aussi un espace pour toutes les personnes qui sont en attente d'un véhicule pour rejoindre leur village. Ça leur permet de se regrouper sainement dans un cadre bien approprié " a situé Kouah Honorat Comoé, DG du Centre Culturel Jacques Aka. 

Concept inédit, Eskal Pâquinou est aussi et surtout pour le DG une preuve que le Jacques Aka est " un label culturel " qui va travailler pour pérenniser ses actes. Au programme de cette plateforme, un maquis géant, un village artisanal, un concours de proverbes, des prestations artistiques et des conférences autour du thème "les industries culturelles et créatives : le défi des contenus." " Nous voulons faire comprendre aux gens que la culture est économique, la culture produit de l'argent, des retombées. Et ces retombées servent non seulement pour les populations, les créateurs mais également pour les promoteurs", a t-il expliqué. 

Aussi, Eskal Pâquinou a reçu la reconnaissance du directeur régional de la culture représenté, à l'occasion, par Issiaka Diarrassouba, Inspecteur principal d'art dramatique à la Direction régionale de la culture et de l'industrie des arts et du spectacle. " J'aimerais vraiment féliciter le DG du Jacques Aka pour l'initiative car c'est un peu l'illustration de ce qu'est la Pâquinou dans les villages", a fait remarqué l'expert de la culture.

La Pâques, célébrée en terroir Baoulé sous l'appellation Pâquinou, devient incontournable pour les populations ressortissantes du centre de la Côte d'Ivoire. Chaque année, pour la circonstance, ce sont des milliers de voyageurs qui débarquent dans le "V" Baoulé. 

A l'origine, fête de réjouissance chrétienne, la Pâques a pris une tournure culturelle en pays Baoulé. C'est un moment de retrouvailles et de réjouissance entre les filles et fils du terroir. C'est aussi l'occasion de résoudre les problèmes familiaux, ruraux et de définir les actions de développement locales.

K. SEKONGO