Chérif Hamed Haïdara salue le sens d'himanisme du gouvernemen
La situation des deguerpis continue d'etre au centre des préoccupations de plusieurs organisations sociales et politiques en côte d'ivoire .Au nombre de celles ci figure le Rassemblement Démocratique Ivoirien ( Rdi) qui est cette fois ci monté au créneau pour saluer le sens d'humanisme observé par le gouvernement par la prise de mesures d'accompagnement Cette organisation politique .par la voix de son président Chérif Hamed Haïdara s'est au cours de son traditionnel entretien avec la presse prononcé sur cette actualité.
¶ Chérif Hamed Haïdara, de nombreuses personnes se retrouvent dans la rue à Abidjan, à l'issue des actions d'assainissement du cadre de vie. Quel commentaire cela vous inspire-t-il?
- En tant qu'organisation politique censée un jour gérer ou participer à la gestion de la choses publique, le Rassemblement Démocratique Ivoirien a toujours partagé le souci du bien-être des ivoiriens. Et cela implique l'amélioration du cadre de vie des populations. Donc nous disons qu'il est impératif que notre cadre de vie soit assaini. Récemment, à la faveur de la Can 2023, nos frères étrangers qui ont visité notre pays, la Côte d'Ivoire, étaient unanimes quant à sa beauté. Cela aurait-il été possible si rien n'avait été fait pour embellir notre pays? Il est donc évident que nous souscrivons aux changements, même si cela entraîne souvent des grincements de dents. Comme dirait l'autre, on ne peut pas faire d'omelette sans casser d'oeufs. Seulement que nous misons pour le respect de la législation en toute chose, parce que le Rdi s'inscrit dans une logique républicaine pour garantir la sécurité de chaque citoyen et de ses biens. Toutefois, il est important de le signaler, parmi les victimes du déguerpissement, plusieurs se sont installées sciemment dans des zones à risques. Au mépris du danger qui y menacerait leurs vies. Si nous luttons pour que la dignité humaine soit garantie, ces agissements en revanche démontrent que pour certains individus, leurs propres vies ne valent rien à leurs propres yeux: c'est vraiment regrettable ! Et dans ce cas, est-ce à celui qui vient agir pour préserver ces vies qu'il faut faire un procès ? Nous ne le pensons pas. Il ne faut pas tirer sur l'ambulance. La responsabilité de cette situation dramatique que nous avons connue est donc partagée ! Nous n'avons cessé de formuler le souhait que les autorités compétentes trouvent des solutions pour soulager tout le monde, maintenant que la situation est là.
¶ Au sortir du dernier conseil des ministres, le gouvernement ivoirien vient d'arrêter des mesures pour remédier au problème. Pensez-vous qu'elles sont suffisantes ?
- Non, il faut poser la bonne question pour me permettre d'exprimer les sentiments réels qui nous animent. Nous avons tous pleuré avec ces nombreuses familles à la rue. Et même si nous n'avons pas forcément médiatisé nos apports pour aider des victimes, à notre humble niveau , nous étions à leur côté. Aujourd'hui, avec les mesures arrêtées par le gouvernement, c'est une véritable bouffée d'oxygène qui arrive à temps pour soulager tout le monde. Nous disons donc merci à Son Excellence Alassane Ouattara, le Président de la République, ainsi qu'au gouvernement ivoirien. Ils nous ont tendu une oreille attentive et ils ont fait preuve d'humanisme pour régler rapidement cette situation embarrassante. Nous leur disons merci pour cet acte d'humanisme. Il reste maintenant aux Ivoiriens de faire preuve de civisme pour que l'aide convenue arrive aux vrais destinataires. Et que les bénéficiaires aussi tirent les leçons de ce qui vient de se passer pour rebondir. Nous avons de grands défis à relever ensemble et c'est en regardant dans la même direction que nous y parviendrons. Le gouvernement a démontré que nous pouvons lui faire confiance car la volonté politique de faire de la Côte d'Ivoire est pays modèle pour le reste de l'Afrique est clairement affichée. Il faut éviter les attitudes qui nous ramènerons en arrière.
¶ L'autre point marquant de l'actualité c'est la rencontre entre le nouveau président du PDCI RDA, Tidjane Thiam et le Président de la République Alassane Ouattara. Pensez-vous que cette rencontre va déboucher sur un deal?
- Pourquoi vouloir toujours trouver la petite bête partout ? Monsieur Cheick Tidjane Thiam est un technocrate chevronné qui vient d'être élu à la tête de l'un des plus grands partis politiques de la Côte d'Ivoire. S'il va rencontrer le chef de l'état pour lui faire ses civilités, s'il va échanger avec lui quant à la vie politique du pays, où est le mal à cela ? Nous avons toujours prôné au Rdi le passage du face à face au côte à côte. Tous les partis politiques dans un pays rêvent de gouverner. Mais on ne change pas pour changer. Devant des menaces et des défis importants, les gens se mettent ensemble, parce que l'union fait la force. Au moment où, au tour de nous, les pays sont éprouvés sérieusement par le terrorisme et les difficultés économiques dûes à la crise mondiale, nous avons un homme qui mobilise le monde entier pour construire son pays. Cette chance là, même les opposants la perçoivent. Alassane Ouattara gère le pays avec beaucoup de responsabilité et il en découle que la Côte d'Ivoire est stable. Elle avance sur le chemin du développement. Les réactions du monde pendant la Can 2023 attestent de cela. Alors pourquoi ne pas s'entendre pour passer du face à face au côte à côte ? Les présidents Ouattara et Thiam ont donné l'impression de s'estimer beaucoup réciproquement et c'est une image forte. Les présidents Ouattara et Gbagbo aussi ne donnent pas pire image que cela, malgré les ambitions des uns et des autres. Si c'est pour le bien de ce pays que nous nous battons, alors, pourquoi ne pas regarder dans la même direction ? Ce genre de rencontre est donc à applaudir et au Rassemblement Démocratique Ivoirien, nous l'encourageons. Cela va décrisper l'atmosphère et aider à se concentrer sur l'essentiel.
Propos recueillis par K. S