District de la Vallée du Bandama/Jean Claude Kouassi bientôt installé officiellement au fauteuil de ministre gouverneur

Après la nomination, place à l'investiture qui va conférer au ministre gouverneur du district autonome de la vallée du Bandama, les pleins pouvoirs de sa nouvelle fonction. Aux allures de fête, ce rendez-vous solennel sera l’occasion d’une déferlante populaire. On annonce une dizaine de milliers de personnes sur l’esplanade du boulevard du carnaval, site retenu pour l’installation officielle du tout 1er ministre gouverneur de l'histoire de ce district qui englobe les régions de Gbêkê et du Hambol. 

La cérémonie est placée sous le haut patronage du Premier ministre, Patrick Achi, qui va prononcer aux alentours de 12h40 le discours de clôture. Soit une heure après le rituel d’installation du ministre, gouverneur Jean Claude KOUASSI. En outre, plusieurs personnalités sont attendues dont le ministre de la Défense Téné Ouattara Brahima, le ministre du transport, député de Bouaké, Amadou Koné, le président du Sénat Ahoussou Jeannot, des invités spéciaux tels que le secrétaire d’État Brice Kouassi, le ministre Koffi N'guessan, et les autres ministres gouverneurs. 

A quelques jours de l’investiture, l’Honorable Bema Fofana, député de Bouaké, 2eme vice-président chargé de la mobilisation est à pied d’œuvre pour la parfaite réussite de cette cérémonie. Son homologue de Diabo-Languibonou, l’Honorable Jacques Assahoré Konan assure, quant à lui, la vice-présidence en charge des finances. Le tout, sous le contrôle du directeur de cabinet du premier ministre, Ahoutou Koffi Emmanuel, président du comité d’organisation. 

Jean-Claude Kouassi, 64 ans, n’est pas à son premier poste politique de premier plan. Anciennement ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, ministre des Mines et de la Géologie, il a été président du Conseil Général de Bouaké et président de l’Assemblée des Districts et Départements de Côte d’Ivoire (ADDCI) jusqu’en 2013. A la tête du district autonome de la vallée du Bandama, il aura à charge le développement local à travers une politique à la fois décentralisée et déconcentrée. Les missions de suivi, de coordination, de supervision seront, également, au centre des actions du ministre-gouverneur.

K. SEKONGO