2153 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
« Cette mesure de grâce, prise en toute indépendance, symbolise le souci de S.E le colonel Assimi Goïta, président de la transition, chef de l'État, à promouvoir la bonne gouvernance dans le cadre de la refondation du Mali, à travers le respect de l'indépendance de la justice et la non-ingérence de l'exécutif dans les affaires judiciaires », peut-on lire.
Mieux, cette grâce, pointe le communiqué, vient "conforter la dynamique créée suite à la signature à Bamako, le 22 Décembre 2022, du mémorandum d'entente relatif à la promotion de la paix et au renforcement des relations d'amitié, de fraternité et de bon voisinage entre la République du Mali et la République de Côte d'Ivoire.”
le Mali n'est plus un pays intimidable
Alors que la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest et son président S.E Embalo Sissoko avaient adressé un ultimatum aux dirigeants de Koulouba dans le règlement de ce différend diplomatique, le ministre d'État malien a transmis avec insistance un message clair à l'organisation sous-régionale." Le gouvernement de la transition, a-t-il asséné, voudrait faire remarquer à S.E.M Embalo, que depuis le 14 janvier 2022, le Mali ne figure plus sur la liste des pays qu'on intimider; il a définitivement retrouvé sa souveraineté".
Rappelons que la justice malienne soupçonait le contingent des militaires ivoiriens de « crimes d'attentats et de complot contre le gouvernement ; atteinte à la sûreté extérieure de l'État ; détention, port et transport d'armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler l'ordre public par l'intimidation ou la terreur. »
K. SEKONGO