ÉDUCATION/ CÉRÉMONIE DE PRÉSENTATION DE « BOUAKÉ VILLE APPRENANTE DE L'UNESCO » : LE MAIRE DJIBO NICOLAS ENVOIE UN MESSAGE FORT AUX AUTRES VILLES DE LA CÔTE D'IVOIRE

En plein essor après la parenthèse de la crise militaro-civile et sous la houlette du maire Djibo Youssouf Nicolas, Bouaké a confirmé, hier, son rayonnement retrouvé par l'adhésion officielle au réseau mondial des villes apprenantes de l'UNESCO. Une première en Côte d'Ivoire, fruit de la politique du premier magistrat de la commune, qui a saisi l’occasion de cette cérémonie, organisée au centre culturel Jacques Aka, pour décliner sa vision de développement pour la capitale du Gbêkê.  « Nous avons voulu pour cette ville une renaissance harmonieuse et inclusive. Ainsi tous les secteurs sont en mouvement et l'éducation ne pouvait être en reste. Nous voilà en l’espace d'une année devenue ville apprenante de l'UNESCO. Quand Bouaké le veut, Bouaké le fait. Spontanément nous sommes allés chercher le saint-Graal avec tous les efforts au prix de tant de sacrifices et de paix », a signifié le maire Djibo Nicolas, qui estime que cette victoire résulte d'un travail d'haleine, mené de concert avec des hommes et des femmes ayant la vision d'une humanité joyeuse.

Il a rappelé, en effet, que le chemin fût difficile, la marche fût compliquée mais que la volonté, le courage, la détermination et l’abnégation ont été des facteurs déterminants dans cette quête. « L'UNESCO a tenu Bouaké par la main en l'accompagnant tel les premiers pas d'un enfant vers la consécration. Aujourd'hui, nous bénéficions de la présence et du soutien de l'UNESCO pour concrétiser le grand rêve de la ville apprenante à implanter », s’est félicité le maire qui se dirige vers la fin de son deuxième mandat. Pour Youssouf Nicolas Djibo, la question du retour de Bouaké est inexorable mais aussi et, surtout, un signal fort envoyé à toute la Côte d'Ivoire en tant que première ville apprenante du réseau de l'UNESCO. Autrement dit, « Bouaké is back », comme le dira l'ancienne ministre de la Culture et des Industries des arts et du spectacle, Arlette Badou N'Guessan Kouamé. Vice-présidente de l'UVICOCI, celle-ci a précisé que le projet ville apprenante de l'UNESCO est un grand programme qui permettra de façonner les ivoiriens nouveaux, ceux qui traceront les sillons de la Côte d'Ivoire émergente.

« Le digital, la clé du futur »

Le maire de Bouaké, en soulignant l’importance de cette adhésion au réseau des villes apprenantes de l’UNESCO, a mis en perspective la place cruciale du digital dans un monde en mutation. « Si depuis 2013, nous avons beaucoup investi dans l'éducation, le réseau des villes apprenantes nous permettra d'explorer de nouveaux mécanismes d'appui aux femmes et aux jeunes à travers l'alphabétisation et le digital. Le nouveau monde se trouve au bout de nos doigts, la digitalisation. Voici la clé du futur. Nous devons nous préparer à rentrer dans cette dynamique mondiale pour les défis du futur. En permettant aux femmes d'être davantage autonomes et aux jeunes de connaître l'intelligence artificielle, nous bâtissons une société avancée. Oui le futur se joue maintenant et nos jeunes, nos femmes doivent être équipés d'outils afin d'y prendre une place », préconise le maire Youssouf Nicolas Djibo. C’est, selon lui, le cœur de la présence de Bouaké au sein du réseau mondial des villes apprenantes de l’UNESCO.

À noter que plusieurs prix de reconnaissance ont été remis à des personnalités qui ont, de près ou de loin, contribué à la réussite de cette mission, en l'occurrence la première Dame Dominique Ouattara, récipiendaire du prix d'excellence.

K. SEKONGO