2067 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
"Nous avons fait le constat ces derniers jours de la flambé des prix de la viande de bœuf ici à Bouaké. Sur instruction de Monsieur le préfet de région, préfet de Bouaké, nous avons initié cette séance d'information à l'endroit des acteurs de ce secteur, afin de les amener à respecter le prix fixer par le gouvernement de Côte d'Ivoire", a indiqué M. Fadiga Mamadou.
Poursuivant, M. Fadiga a exhorté les commerçants à se conformer à la décision du gouvernement qui date de depuis 2022, faute de quoi ils seront soumis aux lois en vigueur. "Le préfet de région à travers ce message a voulu donner un avertissement à l'ensemble des opérateurs économiques de ce secteur, pour vous dire que dès demain matin, (mardi 11 mars 2025), nous allons déployer toutes les équipes de contrôle du ministère du commerce sur le marché Bouaké, pour vérifier l'application effective des prix, plafonné par l'Etat de Côte d'Ivoire", a lancé le directeur régional du commerce. Il a rajouté que "les sanctions pénales, pour ce cas d'infraction de non respect de prix, vont de 100 mille à 100 millions de F cfa et une de peine d'emprisonnement allant de 15 jours à 02 mois".
Pour sa part le commissaire principal du District de Police de Bouaké, le Caire Simon Digbeu à dit adhérer pleinement à cette mesure en accompagnant avec tout les moyens qu'il faut, pour faire respecter les décisions de l'Etat de Côte d'Ivoire.
Pour Traoré Kassoum, président des Bouchers de Bouaké, ses collègues et lui sont en parfaite accord avec le directeur régional de commerce et de l'industrie de Gbêkê. "Nous sommes en parfaite accord avec le DR et il ne peut pas y avoir d'augmentation. Étant natif de Bouaké, je me bat pour la population, depuis les premières heures, nous sommes sur le terrain pour régler la situation", a dit M. Traoré.
Selon le président des bouchers de la région de Gbêkê, M. Samake Moumini, cette flambé de prix est dû à une pénurie de bœuf sur le marché, mais cela ne justifie pas une augmentation. "Avant, on abattait au moins 100 bœufs par jour, mais aujourd'hui on arrive même pas à abattre 70. Mais, cette situation ne nous empêche pas de vendre correctement notre viande. Nous nous alignons entièrement sur les décisions du gouvernement de Côte d'Ivoire", a précisé M. Samake.
Pour finir, le directeur régionaldu commerce a exprimé la fermeté avec laquelle lui et ses équipes de contrôle vont sévir en cas de non respect de ces décisions. "Nous serons fermes à faire exécuter la lois et lorsque nos agents de contrôle vont constater que les prix ne sont pas respectés, nous n'hésiterons pas à confisquer vos balances et procéder à la saisie de vos marchandises (viandes) , pour les incinérer", a t-il prévenu.
Ismael COULIBALY