1933 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
Ces
produits, d’une valeur de près de 20 millions de francs FCFA, avaient été
saisis sur le marché local entre juin et septembre 2024. Cette opération
s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la vente de produits périmés et
prohibés, initiée par le ministère du Commerce et de l’Industrie, afin
d’assainir les marchés locaux et de garantir aux consommateurs l’accès à des
produits sains et de qualité.
Lors de
l’incinération, Fadiga Mamadou, représentant du ministre Commerce et de
l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, a mis en garde les commerçants : « Il
viendra un moment donné où nous allons arriver à des peines privatives de
liberté. C'est dans le cas des récidives, ou s'il est avéré qu'il y a une
volonté manifeste de mettre la santé des populations en danger, le Procureur de
la République sera saisi, et puis les procédures judiciaires seront engagées.
Il faudrait que les commerçants fassent attention ! », a-t-il déclaré.
M. Fadiga a
également appelé à une prise de conscience individuelle et collective pour
atteindre l’objectif « zéro produit périmé sur le marché de Gbêkê ». « Cela
implique la responsabilité de tous : commerçants, grossistes, producteurs et
consommateurs. Chacun doit être son propre contrôleur. Nous avons la
collaboration des organisations de commerce, mais nous souhaitons que cette
collaboration s’améliore. Nous pouvons faire mieux pour parvenir même si ce
n’est qu’un idéal, à zéro produit périmé sur le marché de Bouaké. Nous allons certainement y arriver, mais ça va être avec le
concours de tous », a-t-il souligné.
Par ailleurs,
il « invite les populations à signaler toute contravention au numéro vert
du ministère du Commerce, le 1343 ».
Pour le président
des consommateurs de la région de Gbêkê, Diaby Abdoulaye Kassamba, cette
opération est salutaire. Selon lui, elle
répond à l’un des droits fondamentaux des consommateurs, celui de la sécurité
alimentaire. « Ces produits périmés ont un impact très négatif sur la
consommation. Nous lançons donc un appel aux commerçants et aux consommateurs
pour qu’ils veillent à la date d’expiration des produits. La santé, c’est dans
les assiettes. Soyez vigilants ! », a-t-il exhorté.
K. SEKONGO