CINEMA : KOUADIO Ahoutou Mathieu Commissaire du Fecab 2021 déroule son programme

Landry KOUAME Jeu 18 Mars 2021 actualite [461 articles] 1352 Vue(s)
CINEMA : KOUADIO Ahoutou Mathieu Commissaire du Fecab 2021 déroule son programme
Située au quartier Commerce entre la gendarmerie et le Palais du carnaval de Bouaké, non loin des châteaux d’eaux , la Direction Régionale de la Culture et de la Francophonie de Gbèkè ,un service déconcentré du ministère en charge de la culture et de la Francophonie dont les principales fonctions consistent à valoriser et à promouvoir le patrimoine culturel ivoirien organise le samedi 20 mars prochain au Centre Culturel Jacques Aka, la 3ème édition du Festival de Cinéma Amateur de Bouaké ( FECAB).En prélude à cette activité culturelle à caractère national, Kouadio Ahoutou Mathieu ,Commissaire général de ce festival a bien voulu se confier à igbeke pour dérouler un pan du contenu de son organisation .

KAM : Tout d’abord permettez  moi de saluer la mémoire de notre Premier Ministre, Hamed Bakayoko ,décédé il y a quelques jours en Allemagne.Je voudrais saisir les colonnes de votre média pour  rendre un hommage parce que comme vous le savez il était un homme passionné des arts et de la culture.  . Alors il faut noter au départ que la participation au FECAB est collective et non individuelle.Notre cible c’est la jeunesse en milieu scolaire .Donc le véritable critère de participation à ce festival  est d’être un établissement scolaire public ou privé ivoirien.Les établissements s’inscrivent gratuitement auprès des différentes directions régionales du pays.Après quoi ces directions régionales organisent des phases de présélection dans leurs régions respectives à l’issue desquelles sont désignés les groupes devant participer à la finale organisée ici même à Bouaké.

IG/ Quelle est la périodicité du FECAB et pourquoi le rendez-vous de 2020 n’a pas pu se tenir ?

KAM : Le FECAB est un rendez-vous annuel. Il a donc lieu chaque année. Mieux ,c’est une activité en rapport avec le milieu scolaire et universitaire qui a lieu pendant l’année scolaire.Revenant sur le motif de la non tenue de l’édition 2020 , il est bon de souligner que le FECAB  n’a  pu avoir lieu comme vous le savez en raison de la crise sanitaire liée au corona virus qui avait engendré une suspension des cours à partir du mois de mars .

IG/ Combien de festivaliers et de films en compétition attendez-vous pour cette édition ?

KAM : Les festivaliers sont des élèves des lycées et collèges. Nous avons quatre établissements de Bouaké qui sont engagés et une cinquantaine d’élèves qui arrivent des autres régions. C’est dire que nous attendons  environ mille (1000) festivaliers.Nous avons cette année quatorze  films en compétition dont quatre de Bouaké la ville organisatrice et dix venant des autres villes.

 

IG/ Quelles sont les innovations que le FECAB entend apporter à cette 3ème édition ?

KAM : Comme innovation,nous pouvons noter que le nombre de participants s’est accrue car nous sommes passés de six (06) films à l’édition 2019 à dix (10) pour la présente édition.Le thème également est nouveau et bien d’actualité.Nous avons une page nostalgique. Des anciens animateurs des salles de cinéma de Bouaké vont faire des témoignages, des ateliers, une fresque  ainsi qu’ un plateau de tournage seront présentés pour le bonheur des amoureux du cinéma.

 

IG / La digitalisation une thématique bien d’actualité, pourquoi ce thème ?

KAM : Les raisons sont multiples. En tant qu’invention majeure du xx ème siècle, l’outil informatique se trouve au cœur du processus des métiers du cinéma au même titre que la plupart des domaines d’activités humaines aujourd’hui, donc il est un instrument dont la maîtrise est nécessaire à la réalisation du film. De ce point de vue, l’idée est de créer une concordance entre l’esprit du festival qui est d’initier les jeunes aux métiers du cinéma tout en les orientant vers les pôles de professionnalisation et l’utilisation de l’outil numérique en tant que technologie indispensable à l’essor des arts en général et du cinéma en particulier.

 

IG/ Nous notons à chacune de vos éditions la présence remarquable du célébrissime cinéaste Guy Kalou. Pourquoi le choix de ce cinéaste et pas un autre ?

KAM : C’est effectivement la deuxième fois que ce réalisateur est invité au FECAB. Ce choix se justifie par le fait de sa disponibilité mais aussi et surtout par le fait qu’il est très apprécié par les jeunes. Par ailleurs, Guy Kalou a réalisé un film qui traite des problèmes que les jeunes rencontrent dans les milieux scolaires et universitaires, notamment le problème de grossesse précoce.

IG/ Avez-vous un appel à lancer à tous les amoureux du cinéma ainsi qu’aux populations ?

KAM : Je voudrais demander aux élèves et étudiants, notre cible de saisir la main tendue du Ministère de la Culture et de la Francophonie. Le secteur du cinéma connait aujourd’hui un regain d’activité et ce serait dommage que la jeunesse soit en marge d’un tel mouvement. J’invite solennellement toutes les populations de Bouaké à venir se recréer durant ce festival. Merci à Madame la Ministre de la culture et de la francophonie pour son appui constant dans ce projet . Merci à la Direction de Igbeke.com pour ce partenariat fort réussit qu’elle assure dans la couverture médiatique de ce festival.Merci et Bravo pour le travail d’accompagnement que vous témoignez à nos côtés pour valoriser et promouvoir les arts et la culture à travers le cinéma.

 

Kassim SEKONGO

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