2147 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
1. Quelles leçons tirez-vous de votre passage à la tête du Comité des Élèves et Étudiants de Côte d'Ivoire (CEECI)?
Les leçons sont nombreuses et surtout positives. D'abord, sur le plan personnel, j'ai beaucoup appris de mon passage au CEECI. Il s'agit entre autres, de la gestion des humains. Ce fut vraiment un tremplin riche en émotions.
2. Pourquoi avoir rejoint l’AFECI, un mouvement de la société civile, après le syndicalisme étudiant ?
Je n'ai pas rejoint l'AFECI en tant qu'actuel membre. Etant à la tête du CEECI, j'ai été l'un des pères fondateurs de l'AFECI avec le 3e adjoint au maire de la commune de Bouaké, M. Silué Pegabila dit Kabila. À l'époque je n'étais pas visible dans les activités de l'Alliance, parce que j'avais une mission syndicale avec le CEECI. C'est pourquoi je ne pouvais pas m'afficher au sein d'une organisation de la société civile. Maintenant que j'ai fini avec l'université, j'ai senti le besoin de me consacrer à cette organisation pour apporter mes compétences acquises, lorsque j'étais président du CEECI.
3. L’AFECI a connu une période de léthargie. Quelles en sont les raisons ?
Cela est dû sans doute à une indisponibilité de l'ex-président de l'AFECI, M. Silué Pegabila, qui a eu du jour au lendemain une multitude de responsabilités. Pourtant il faisait un bon travail. Compte tenu donc de son nouvel emploi du temps chargé et des charges qui se sont accrues, nous avons connu un peu de recul en activités. Il ne pouvait donc plus assurer son rôle de président de l'AFECI convenablement. Et moi aussi, comme je vous l'ai dit plus haut, ma mission syndicale en ces temps là ne me permettait pas de m'afficher en plein temps. Sinon, au début de la création de la création de l'AFECI, en 2017 nous étions beaucoup fréquents sur le terrain, à telle enseigne que l’AFECI était la première force de la société civile dans le Gbêkê.
4. Pourquoi avoir initié ces assises et quels en sont les objectifs ?
La situation précédemment évoquée est une des raisons des assises. Il faut aussi considérer que ces assises qui vont se tenir ce dimanche 9 février au Foyer des Jeunes de Koko à Bouaké donne l'opportunité de faire un état des lieux. Aujourd'hui quand tu arrives à la tête d'une structure, il faut faire l'état des lieux en vue de faire le point de ce qui a marché et ce qui n'a pas marché. En somme, cela va nous permettre de faire le bilan et pouvoir relancer la machine, en vue d'une gestion pour tous les acteurs.
5. Quelles sont les thématiques clés qui seront abordées lors des assises ?
Le théme général même de ces assises est : Quelles politiques d'insertion socio-professionnelles pour les jeunes?
À cela nous allons aborder quatre (04) thematiques notamment sur l'employabilité de la jeunesse, qui est très capitale. Aussi, nous allons parler des stratégies à adopter pour l'engagement des militants et pour la mobilisation.
6. Quelles sont les grandes priorités pour repositionner l’AFECI ?
D'abord les assises en font partie, car cela va nous amener à faire la conclusion des ateliers. Ce qui va déboucher sur des prises de décisions. Et ces décisions vont conduire les différents acteurs à rendre l'AFECI encore plus dynamique. Hormis cela, notre grande priorité aujourd'hui, c'est de parvenir à définir la problématique de l'insertion des jeunes.
7. L’AFECI pourrait-elle jouer un rôle dans la formation citoyenne des jeunes ?
L'AFECI, est une machine conçue pour trouver des solutions à l'épanouissement de la jeunesse. C'est une question qui doit amener tous les jeunes de Bouaké et de la Côte d'Ivoire à s'intéresser à l’AFECI. Et la formation d'un jeune commence par le civisme. Nous allons donc nous impliquer à la formation de la jeunesse pour être à la hauteur. Mais nous exhortons, les jeunes au travail surtout les membres et les nouveaux adhérents de l'AFECI. On n'adhère pas à une association parce qu'on veut du travail. À l'AFECI, nous ne promettons pas du travail à qui que ce soit. L'AFECI se présente comme l'espoir de la jeunesse, parce qu'elle nous donne une chance. Il faut donc s'organiser en tant que jeunes, en vue de ne pas passer à côté de son objectif.
8- Quelle message vous avez à lancer à la jeunesse ?
C'est de venir nombreux aux assises de l'AFECI, ce dimanche. À travers ces assises les jeunes trouveront des solutions à de nombreuses préoccupations et questions. Nous invitons tout le monde à venir massivement. L'AFECI est une structure de jeunesse. Si à 50 ans, tu te sens encore jeune alors tu peux prendre part à nos activités.
Interview réalisée par Allah KOUAME avec Ismaël COULIBALY