Des plumes à la passe : Les journalistes de Bouaké et leurs confrères burkinabé montrent l'importance de la confraternité

Un terrain de jeu inhabituel

Alors que les projecteurs étaient braqués sur les stars du football africain, un autre spectacle se déroulait en marge de l'événement. Les journalistes de Bouaké, plus habitués à manier les stylos qu'à dribbler , ont enfilé leurs maillots et chaussé leurs crampons pour affronter leurs confrères et consœurs burkinabés. Sur le terrain, les habits de lumière des médias ont laissé place aux maillots, aux chasubles et aux cris de soutien qui ont résonné dans le stade. Loin des salles de rédaction, la passion pour le jeu a uni ces acteurs de l'information dans une compétition amicale où le fair-play et la camaraderie étaient au rendez-vous.

Au-delà de l'aspect ludique, cette rencontre souligne l'importance de la confraternité au sein de la profession journalistique. En partageant ce moment de détente et de sport, les journalistes de Bouaké et leurs homologues burkinabés ont renforcé leurs liens et ont rappelé que derrière chaque plume se trouve un individu passionné, prêt à se dépasser pour défendre une cause ou simplement pour le plaisir du jeu. Cette expérience, empreinte de légèreté et de camaraderie, a démontré que même dans le tourbillon de l'information et de la compétition, il est essentiel de cultiver des moments de convivialité et de partage .

L'initiative de l'Union des Journalistes de Bouaké (UJB) d'organiser un match amical avec leurs confrères et consœurs journalistes burkinabés a été bien plus qu'une simple partie de football. Elle a symbolisé la capacité des journalistes à se rassembler au-delà de leurs différences professionnelles, à échanger et à partager des moments de joie et de détente. À travers des gestes, des encouragements partagés, ces artisans de l'information ont montré que la confraternité dépasse les frontières et les compétitions.

Une contribution de François M'BRA II