GBÊKÊ/ Le Ministre Amédé Kouakou, lors de sa visite à Djebonoua: « l'Union, la cohésion et la paix sont les conditions du développement »

La Pâques, moment de retrouvailles entre filles et fils des villages du “ V Baoulé ” est un moment unique pour résoudre les conflits et planifier le développement des localités. Ainsi le candidat RHDP aux élections municipales de Djebonoua, Justice Euloge Allali peiné par le retard accusé par sa localité sur le train du développement, a invité les membres de l'Association des Cadres du Centre pour le Développement (ACCD). En l'occurrence le Ministre Amédé Kouakou, le Directeur général du Trésor Jacques Assahoré Konan, le Ministre-gouverneur Jean-Claude Kouassi ainsi que les députés Bema Fofana et Jacqueline N'guessan pour lancer les couleurs de la paquinou mais aussi et surtout évoquer les problèmes socioéconomiques de la sous-préfecture. 

« Je me tourne vers vous chers parents de Djebonoua. L'heure a sonné pour nous de prendre notre destin en main, de saisir cette opportunité de développement que nous offre le président Alassane Ouattara à travers son serviteur, notre frère Monsieur le Ministre Amédé Kouakou. Comme un seul homme, levons-nous pour prendre notre part de développement. Djebonoua sera le Bingerville de Bouaké», s'est projeté Justice Euloge Allali.

"La photocopie du développement"

Alors que le développement s'est étendu à plusieurs localités ivoiriennes, Euloge Allali estime que seule "la photocopie" a été aperçue à Djebonoua. Aussi a-t-il pointé une marginalisation supposée dont serait victime sa localité au regard des réalisations initiées par le président Alassane Ouattara dans le Gbêkê. « Le bitume, les collèges de proximité, l'électricité, les hôpitaux, les châteaux d'eau et autres, nous voyons cela de loin. Nous sommes trop longtemps restés derrière. Djebonoua qui devrait être la vitrine de Bouaké, la deuxième ville de la Côte d'Ivoire ressemble aujourd'hui à un village. Nous méritons une commune plus resplendissante...», a-t-il plaidé.

Pour le sérial prétendant au titre de maire de la commune de Djebonoua, 2023, c'est l'année de prospérité de sa localité. C'est pourquoi a-t-il supplié les cadres de l'ACCD de sortir la ville de l'obscurité. « Notre jour de marché, notre jour de chance notre tour pour le développement est arrivé avec le président Allassane Ouattara. En vous parlant, notre canton et ses enfants s’adressent au président. Monsieur le ministre nous vous demandons le bitumage de la voie reliant la nationale A3 à l’autoroute Tiébissou –Bouake. Cette voie facilitera l’extension de notre cite ainsi que le transport des produits vivriers vers les autres villes du pays. Monsieur le ministre certains de nos villages n’ont pas d’échangeur pour y accéder, soit il faut utiliser la bretelle d’avant ou celle d’après. Monsieur le ministre si rien n’est fait ces villages risquent d’être enclavés pour de bon(...) nous vous demandons 5 km de bitume pour la commune de Djebonoua. Nous plaidons pour la réhabilitation des centres de santé et de leur équipement surtout pour les femmes enceintes et les enfants. Nous voulons des financements pour des coopérative agricoles. Nous voulons un appui pour faire avancer les conditions de production. Je pense aux motopompes pour faciliter le mécanisme d’arrosage au goûte à goute. Désolé monsieur le ministre bien vrai que certaines doléances n’incombent pas la compétence de votre ministère mais le problème est que lorsque je vous regarde c’est le président que je vois en face alors permettez-moi de faire une dernière doléance avant de clore mon propos Monsieur le ministre nos femmes ont besoin de hangar aux abords de l’autoroute afin de continuer leurs commerces. Car la majorité de leur client sont les automobilistes.», a traduit le Président de la fondation ALLALI BENIANSOU.

Prenant la parole, le Ministre Amédée Koffi Kouakou a, pour sa part, mis le développement au prix de l'entente, la cohésion et la paix. « La célébration de la Pâques est pour tous les cadres d'une même région l'occasion de sceller l'union, la fraternité et réfléchir à des projets de développement. Et je pense que vous avez raison de poser la problématique de 5kms de bitume, de dire que vous voulez des collèges de proximité. Mais tout ça ne peut se faire que dans l'union, l'entente, la paix et la cohésion(...) Si vous êtes unis, vous allez avoir tout ce que vous voulez mais divisez vous n'aurez rien du tout », a indiqué formellement le Président de l'ACCD. 

K. SEKONGO