BOUAKE / FONCIER URBAIN : Environ 280 lotissements irréguliers dénombrés dans le District autonome de la Vallée du Bandama, annonce la direction régionale de la Construction

SAMIR Ariane Lun 07 Octobre 2024 societe [547 articles] 203 Vue(s)
Le ministre-gouverneur du District autonome de la Vallée du Bandama, Jean Claude Kouassi et le président du Conseil Régional de Gbêkê ont honoré de leur présence lors de la 8e édition des « Jeudis du District »
Le District autonome de la Vallée du Bandama compte environ 280 lotissements irréguliers, a annoncé le directeur régional de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme du Hambol, Lako Kouassi Alfred, lors de la 8e édition des « Jeudis du District », qui a lieu le jeudi dernier, 3 octobre 2024 à l’Université internationale ICK de Bouaké. Cette rencontre s’est en présence du ministre-gouverneur du District autonome de la Vallée du Bandama, Jean Claude Kouassi et du président du Conseil régional de Gbêkê, M. Jacques Assahoré Konan.

Ces lotissements, souvent réalisés sans approbation, sont le fait d’opérateurs privés de Bouaké et de Katiola, compliquant la gestion du foncier urbain.

 

Le thème de cette édition, « Gestion du foncier urbain et les nouvelles réformes du ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme », visait à informer et sensibiliser les populations du District sur les démarches à entreprendre pour l’acquisition sécurisée de lots et des titres de propriété associés.

 

Le directeur régional de la Construction de Gbêkê, Tuo Dokatiéné, co-animateur de la rencontre avec son collègue de Katiola, a présenté les réformes concernant les lotissements, la délivrance de l’Arrêté de concession définitive (ACD), l’attestation de droit d’usage coutumier (ADU) et le Permis de construire.

 

Il a rappelé que toute opération de lotissement nécessite une autorisation délivrée par le préfet, soulignant l’importance pour les détenteurs de droits coutumiers de vérifier que les opérateurs disposent de cette autorisation.

 

Tuo Dokatiéné a également insisté sur la nécessité d’obtenir l’ACD, qui confère la propriété définitive d’un terrain en Côte d’Ivoire, et l’importance du Permis de construire avant toute réalisation de travaux. Selon lui, ce permis est obligatoire pour toute construction sur l’ensemble du territoire national, qu’il s’agisse de zones urbaines ou rurales.

 

Le ministre-gouverneur du District autonome de la Vallée du Bandama, Jean Claude Kouassi, a exhorté les populations à se faire établir l’ACD, qui garantit la pleine propriété du terrain et permet à l’État de prélever l’impôt correspondant.


 

SOURCE : AIP

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