1960 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
Ces lotissements, souvent réalisés
sans approbation, sont le fait d’opérateurs privés de Bouaké et de Katiola,
compliquant la gestion du foncier urbain.
Le thème de cette édition, «
Gestion du foncier urbain et les nouvelles réformes du ministère de la
Construction, du Logement et de l’Urbanisme », visait à informer et
sensibiliser les populations du District sur les démarches à entreprendre pour
l’acquisition sécurisée de lots et des titres de propriété associés.
Le directeur régional de la
Construction de Gbêkê, Tuo Dokatiéné, co-animateur de la rencontre avec son
collègue de Katiola, a présenté les réformes concernant les lotissements, la
délivrance de l’Arrêté de concession définitive (ACD), l’attestation de droit
d’usage coutumier (ADU) et le Permis de construire.
Il a rappelé que toute opération
de lotissement nécessite une autorisation délivrée par le préfet, soulignant
l’importance pour les détenteurs de droits coutumiers de vérifier que les
opérateurs disposent de cette autorisation.
Tuo Dokatiéné a également insisté
sur la nécessité d’obtenir l’ACD, qui confère la propriété définitive d’un
terrain en Côte d’Ivoire, et l’importance du Permis de construire avant toute
réalisation de travaux. Selon lui, ce permis est obligatoire pour toute
construction sur l’ensemble du territoire national, qu’il s’agisse de zones
urbaines ou rurales.
Le ministre-gouverneur du District autonome de la Vallée du Bandama, Jean Claude Kouassi, a exhorté les populations à se faire établir l’ACD, qui garantit la pleine propriété du terrain et permet à l’État de prélever l’impôt correspondant.
SOURCE :
AIP