BOUAKÉ/ Journées de la pratique sage-femme : L’Association des Sage-Femmes Ivoiriennes (ASFI) renforce le savoir-faire des praticiennes locales

SAMIR Ariane Mer 27 Novembre 2024 societe [554 articles] 174 Vue(s)
L'Association des Sages-Femmes Ivoiriennes (ASFI) a lancé ce mercredi 27 Novembre 2024 à Bouaké la dernière étape de la première édition des Journées de la pratique sage-femme
L’Association des Sage-Femmes Ivoiriennes (ASFI) organise, du 27 au 29 novembre 2024, une session de renforcement des capacités des agents en exercice à travers les « Journées de la pratique sage-femme ». Ces journées visent à former toutes les sage-femmes de Côte d’Ivoire afin d'assurer des services intégrés de qualité, continus et inclusifs en matière de santé maternelle, néonatale et infantile. L'étape de Bouaké a débuté ce mercredi 27 novembre 2024 à la salle de cérémonie de la mairie, sous le parrainage du ministre Amadou Koné, maire de la commune.

Cette activité de trois jours réuni plusieurs sage-femmes en exercice de la région de Gbêkê. L’objectif principal est de réduire le taux de décès maternels, néonatals et infantiles. « Après les étapes d’Abidjan, Bondoukou, Guiglo, San-Pedro et Korhogo, aujourd’hui, c’est au tour de Bouaké », a déclaré Mme Anon Jeannette, membre de l’ASFI et secrétaire à la formation et à l’organisation des Journées de la pratique sage-femme.

 

Dans un souci d’offrir des services de qualité et de perfectionner leurs compétences, ces femmes, véritables guerrières de la médecine, se réunissent sous la conduite de la présidente nationale de l’ASFI, Mme Yao Awa Diallo, pour actualiser leurs connaissances. « Nous exerçons une science, et la science évolue. Il est donc essentiel d’actualiser nos connaissances. En tant qu’association, notre rôle est de perfectionner nos pratiques, de mettre à jour notre savoir et d’aider celles qui œuvrent sur le terrain jour et nuit, afin d’offrir un service de qualité à nos populations », a souligné Mme Anon Jeannette.

 

Trois modules clés seront abordés lors de cette édition. « Nous traiterons des causes principales des décès néonatals et maternels, notamment les hémorragies et la réanimation du nouveau-né, la planification familiale, ainsi que le dépistage des cellules précancéreuses, en lien avec le cancer du col de l’utérus. Nous aborderons également la santé mentale et la gestion du stress, car tout métier comporte des risques psychosociaux, et nous sommes souvent confrontées à des situations stressantes », a précisé Anon Jeannette.

 

Pour NDRE Ange, sage-femme et présidente régionale de l’ASFI de Gbêkê, cette initiative, soutenue par le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, à travers la direction des soins infirmiers, maternels et infantiles, marque un tournant décisif dans l'engagement commun en faveur de la santé maternelle, néonatale et infantile.

 

Elle a également rappelé l'importance de ces journées, exhortant ses collègues à s'approprier ce concept pour relever les défis de l'excellence dans le secteur de la santé. « Chères consœurs, ces journées, qui se déroulent dans les six pôles régionaux d’excellence de santé, dont Bouaké est une étape clé, répondent concrètement à cette ambition. Elles s’inscrivent dans la dynamique de renforcement de nos capacités, une exigence cruciale pour faire face aux défis contemporains en matière de santé », a-t-elle lancé.

 

Enfin, Dr Bizalékou Aimé, Directeur départemental de la santé de Bouaké-Sud, a salué cette « belle initiative des sage-femmes de Côte d’Ivoire » et a lancé un appel aux infirmiers pour qu'ils emboîtent le pas.

 

Ismaël COULIBALY

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