1971 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
Bénéficiant du soutien technique et financier de CARE Internationale Côte d’Ivoire et d’Affaires Mondiales Canada, ce projet vise à aider une cinquantaine de détenues de la Maison d’Arrêt de Bouaké sur une période de quatre mois. Plusieurs activités seront proposées aux bénéficiaires, notamment un suivi psychologique, des cours d'alphabétisation et de comptabilité simplifiée, le développement de compétences pour des activités génératrices de revenus, ainsi que des financements de micro-projets.
En 2022, « environ 26 000 détenus étaient incarcérés dans des conditions difficiles dans les prisons ivoiriennes. Dans cet univers carcéral, les femmes détenues sont souvent minoritaires et marginalisées, ce qui les rend invisibles aux yeux de l'opinion publique et des responsables politiques. Seuls quelques acteurs tentent de remédier à cette situation en les sortant de l'oubli et en améliorant leurs conditions de détention et de réinsertion. L'ONG FADEC ne pouvait pas rester indifférente à cette réalité, car elle est convaincue que chaque individu mérite une seconde chance au sein de la société. Ensemble, nous avons le devoir moral de venir en aide aux plus vulnérables pour créer un monde meilleur et donner un sens à notre existence sur cette terre », a déclaré dans son allocution, Ouattara Mariam, représentante la PCA de l'Ong Fadel ,Mme Krotoumou Diomandé épouse Ouattara.
Et d’ajouter : « Nous remercions Care Internationale et les autres partenaires qui ont rendu ce projet possible. Leur soutien indéfectible est une source d'inspiration et permet de rendre meilleure des conditions de vie. Un long chemin reste à parcourir et c’est ensemble que nous atteindrons notre objectif c’est-à-dire, la réinsertion harmonieuse de ces femmes dans les communautés d’accueil au sortir du monde carcéral. Ceci, à travers le réapprentissage de la vie en société par des activités de socialisation et de valorisation (programme sportifs et culturels) et la culture de micro activités génératrices de revenus. Bref, donner une seconde chance à ces femmes de se reconstruire après avoir traversé des moments difficiles ».
De son côté, le lieutenant Koffi Amonchi, représentante de l'administration pénitentiaire, a exhorté les parents, les amis et les proches à ne pas abandonner leurs sœurs détenues. Selon elle, des visites régulières sont d'un soutien important, renforçant non seulement le moral de ces femmes, mais leur donnant également plus de force pour surmonter les épreuves de la vie en prison.
K. S avec Sercom : DKO