Bouaké : Un atelier sur l’histoire de la création des Groupes Bibliques Universitaires (GBU) tenu ce mardi, au campus 2

SAMIR Ariane Mar 10 Décembre 2024 societe [620 articles] 493 Vue(s)
Une session d'information sur la création des Groupes Bibliques Universitaires (GBU) en Côte d’Ivoire a été dite par la professeure Agoh Akablan Florentine, ce mardi , au campus 2
Une session de présentation sur l’histoire de la création des Groupes Bibliques Universitaires (GBU) en Côte d’Ivoire a eu lieu ce mardi 10 Décembre 2024 au Campus 2 de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. La communication sur ledit sujet a été faite par la professeure Agoh Akablan Florentine, enseignante-chercheuse, à l’UAO. Cette activité s’inscrit dans le cadre d’un projet dénommé « The contemprary expansion of Corporate Islam In Rural West Africa », qui signifie l’expansion contemporaine de l’islam d’entreprise dans les zones rurales Ouest africaines. Ce projet est dirigé par André Chappatte, professeur Assistant à l’Université de Genève (Suisse).

Dans un premier temps, l’objectif de cette conférence est de montrer comment les gens de mondes rurale et universitaire s’associent. Ensuite, préparer les jeunes enseignants, chercheurs et doctorants à pouvoir diriger le monde de demain. 

 

Selon l’enseignante-chercheuse, Agoh Florentine, les GBU sont présents en Côte d’Ivoire depuis l’année 1966. Au départ, c’était les « étudiants tchadien chrétien » à l’Université d’Abidjan qui ont instauré le mouvement. Et c’est en janvier 2002, que l’Etat ivoirien a officiellement reconnu ce mouvement chrétien estudiantin qui n’est affilié à aucune communauté religieuse. « Les GBU ne se reconnaissent pas en une communauté religieuse chrétienne, qu’elle soit catholique, Assemblée de Dieu, méthodiste ou peu importe. Le but principal de ce mouvement est de convertir les étudiants au christianisme », a indiqué l’enseignante-chercheuse dans sa communication.

 

« Les Groupes Bibliques Universitaires (GBU) dans leur ensemble recherchent plutôt à transformer les étudiants à travers l’évangile prônée par la Bible, afin que l’étudiant soit plus humanisé, ait de bonnes attitudes et aptitudes au sein de l’université et dans la société, un modèle de vie », rajoute Mme Agoh, avant d’affirmer que plusieurs personnalités en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire ont été membre du GBU.

 

« Aujourd’hui, les GBU sont présentes dans la totalité des universités de Côte d’Ivoire, Abidjan, Bouaké, Korhogo, San-Pedro, Man et Bondoukou », précise-t-elle.

 

Pour le professeur-Assistant, André Chappatte, l’« hypothèse est de voir dans quelle mesure tous mouvements religieux ou pas s’approprient de nouvelles formes d’organisations dites néo-libérales d’entreprises. « On a donc mis en avant la jeunesse en invitant des jeunes chercheurs et doctorants à venir nous présenter leurs travaux concrets avec des informations issues sur le terrain, en vue de monter en abstraction », a souligné professeur Chappatte. 

 

Au cours de cette journée de mardi, il y’aura un panel sur la vie associatives des religions, animée par des jeunes chercheurs et doctorants.

 

Pour finir, Il faut rappeler que le professeur-Assistant, André Chappatte, est l’initiateur du projet de « l’expansion contemporaine de l’islam d’entreprise dans les zones rurales Ouest africaines ». Il est venu spécialement de la Suisse, pour suivre ces travaux à l’UAO de Bouaké.

 

 

Ismaël COULIBALY

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