Bouaké/ Un mouvement syndical expose la mauvaise gestion salariale orchestrés par les responsables d'universités et des structures sous tutelle du ministère de l'enseignement supérieur.

Landry KOUAME Mer 08 Mai 2024 societe [568 articles] 1198 Vue(s)
Le personnel administratif et technique de l'Universtté Alassane Ouattara décrete 72 heures d'arrêt de travail
Après avoir suspendu leur préavis de grève en date du 23 avril au 7 mai 2024 et laisser place au dialogue avec leur ministre de tutelle, l'intersyndicale du personnel administratif et technique du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique , en abrégé (IPAT) a entamé depuis, ce mercredi 8 mai 2024, une grève de 72 heures pour disent ils demander une redistribution équitable et une gestion transparentes des primes comptant pour les heures supplémentaires et complémentaires. Cette annonce a été faite lors d'une conférence de presse animée, ce mercredi 8 mai 2024 dans un restaurant de Bouaké. À en croire le président de l'IPAT, Emerson Gabea , Inspecteur principal d'orientation , à l'université Alassane Ouattara., cette grève fait suite à une mauvaise gestion des primes des heures supplémentaires et complémentaires du personnel des administrations universitaires et techniques. Selon le conférencier du jour, ces primes seraient devenues "une caisse noire pour les chefs de structures". "Le véritable problème qui nous préoccupe, c'est que l'argent de l'État de Côte d'Ivoire est alloué au budget de ces structures placées sous la tutelle du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Mais cet argent ne revient pas aux responsables de ces structures mais au personnel. Ces fonds sont dilapidés sans une gestion claire. Nous ne pouvons pas accepter cela. Le problème persiste depuis 2012, lorsque nous avons commencé à réclamer ces primes, jusqu'en 2015. Les fonds qui sont alloués à ces différentes structures nous reviennent, et c'est cet argent qu'ils donnent à qui ils veulent en fonction de leur humeur", a-t-il déploré avant de l demander une gestion plus efficace de ces fonds destinés aux différents personnelsi effectuant des heures supplémentaires et complémentaires.



Dans le souci de repondre à la cause de cette grève, le président de l'IPAT exige le paiement des heures supplémentaires en fonction du grade, selon la répartition suivante : 900 000 FCFA pour la catégorie A, 750 000 FCFA pour la catégorie B, 600 000 FCFA pour la catégorie C et 450 000 FCFA pour la catégorie D.

Il est à noter que cette grève entraînera l'arrêt de travail dans tous les services des administrations universitaires et techniques, à l'exception des services de santé.

C. J

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