Bouaké / Violences Basées sur le Genre :Une marche pour dénoncer les violences faites aux femmes et en hommage à l'étudiante Hermine

Landry KOUAME Sam 04 Décembre 2021 societe [568 articles] 1058 Vue(s)
Bouaké / Violences Basées sur le Genre :Une marche pour dénoncer les violences faites aux femmes et en hommage à l'étudiante Hermine
Comme un seul homme, les organisations de la société civile ont battu le pavé, ce samedi 04 décembre, en dénonciation des violences faites aux femmes. Cette marche est doublée d’un hommage à l’étudiante Kouakou Marie Josée Hermine, sauvagement assassinée après son enlèvement par un conducteur de taxi-moto. Les populations sont vent debout face aux traitements horribles infligés aux femmes dans la Région de Gbêkê et qui s’amplifient au fil des mois. Les ONG dans leur ensemble ont décidé, en effet, de se faire entendre, à travers des actions d’éclat, pour contrer ce phénomène.

Entamée le 25 novembre, une compagne de dénonciation d’envergure va s’étendre jusqu’au 10 décembre prochain. C’est dans cette veine qu’a été organisée, ce samedi, une grande marche à travers les artères de Bouaké.  D’orange et de blanc vêtus, les manifestants sont partis du boulevard du campus 2 de l'Université Alassane Ouattara pour rallier le quartier commerce de Bouaké.

Plusieurs messages déclinés sur des banderoles et des pancartes ont été véhiculés au cours de cette marche. Ainsi, le Comité national des droits de l’homme condamne « la destruction du capital humain de demain ». Pour sa part, le CEECI dit « non aux violences basées sur le genre ». 

Cette manifestation populaire était, en outre, l’occasion de saluer la mémoire de Kouakou Marie Josée Hermine, l’étudiante décidée dans des circonstances exécrables, il y a quelques semaines de cela. « Hermine, notre héroïne merci, merci, merci. Va en paix dans les bras de ton Seigneur », pouvait-on lire sur une banderole aux effigies du CNDH, du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant et de l’UNFPA, entre autres.

D’autres actions du genre sont à venir avant l’épilogue du 10 décembre, question de maintenir la pression sur ces prédateurs de la gente féminine.

Willy Topka avec L.K

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