COP28 / Conférence ministérielle africaine sur l'environnement (AMCEN) : participant aux travaux, Jacques Assahoré KONAN invite les négociateurs africains à défendre les priorités du continent

SEKONGO Kassim Ven 08 Décembre 2023 societe [568 articles] 1216 Vue(s)
Jacques Assahoré Konan à la 28e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 28).
Lors de la 19e session ordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l'environnement (AMCEN) qui s’est tenue du 14 au 18 août 2023 à Addis-Abeba, en Éthiopie, les ministres ont adopté la position commune africaine, sur les priorités du continent à défendre pendant la COP28 de Dubaï, aux Émirats Arabes Unis.


Ces priorités englobent l'inventaire mondial du carbone, le renforcement des actions d'adaptation, l’opérationnalisation des fonds et les modalités de financement en cas de pertes et dommages, la finance climatique, des voies de transition justes, les énergies propres. 

Pour discuter desdites priorités auxquels le continent est confronté et pour élaborer des positions communes sur ces questions, les ministres africains de l'environnement se sont réunis, le jeudi 7 décembre 2023, à Dubaï. Un point clé de l'ordre du jour de cette conférence des ministres est la position commune africaine portant sur les négociations de la COP28 sur changement climatique.

A cette occasion, le Ministre ivoirien de l'environnement a livré une déclaration qui insiste sur des aspects importants devant guider la feuille de route que les négociateurs africains devront défendre. 


Jacques Assahoré KONAN a commencé par afficher son engagement envers les intérêts du continent. « Il me plaît de souligner mon soutien à la position du groupe africain qui privilégie l’intérêt de l’Afrique, notre Continent, et profiter pour féliciter nos négociateurs », a-t-il affirmé.


Sur la question des pertes et préjudices, il a souligné l'importance du fonds dédié qui représenterait une source d'espoir pour les pays vulnérables. Les promesses financières de ce fonds atteignant environ 493 millions de dollars US. Il a plaidé pour la nécessité pour l’AMCEN de déterminer rapidement l'entité hôte du secrétariat du fonds. « Nous devons nous accorder sur l’entité hôte du secrétariat du fonds et rendre opérationnel rapidement ce fonds car les catastrophes ne nous attendent pas pour se produire » a-t-il souhaité. 

L’adaptation au changement climatique est une véritable préoccupation pour le continent Africain qui reste vénérable et fragilisé par un trop grand nombre de catastrophes. Pour le Ministre, la position de l’Afrique doit être l’augmentation du financement dédié à l'adaptation d'ici 2025, d'au moins 50%, atteignant ainsi 400 milliards de dollars US d'ici 2030. 

Le Ministre Jacques Assahoré KONAN a conclu sa déclaration en plaidant en faveur d'une révision à la hausse de l'objectif financier, soulignant un aspect essentiel pour les pays francophones : « Il faudrait que nous puissions accéder à la finance climatique et ce, en demandant que nous pays francophones, puissions soumettre nos projets en français qui fait partie des langues officielles des nations Unies ». D'après le Programme des Nations Unies pour l’environnement, d’ici 2030, l’Afrique aura besoin de près de 3 000 milliards de dollars pour financer ses efforts de lutte contre le changement climatique.


Créée en décembre 1985, suite à une conférence des ministres africains de l'environnement tenue au Caire, en Égypte. la mission de l’ AMCEN est de plaider pour la protection de l'environnement en Afrique. Cette conférence ministérielle vise à renforcer la coopération et la coordination entre les pays africains en matière de protection de l'environnement et de lutte contre les changements climatiques.


Source : MINEDDTE

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