2121 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
En compagnie de quelques membres de son cabinet et du Directeur Général de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR),le Général Adama Tandossama, le ministre Jacques Assahoré a voulu se faire une idée du fonctionnement de cette réserve forestière et animalière, aujourd’hui en pleine mutation. À cette occasion, le patron de l’environnement a visité plusieurs structures dont la résidence de fortune de l’ex-gouverneur de l’AOF, le lac aux silures…véritable vivier éco- touristique dont le ministre n'a pas manqué de souligné l’importance.
‘’Le Parc national du Banco est un dispositif essentiel dans notre stratégie de lutte contre le réchauffement climatique. Il permet de séquestrer 90 000 tonnes de Co2 par an et régule la pluviométrie sur la capitale économique Abidjan et ses environs », a-t-il indiqué. Après avoir passé en revue le fonctionnement et l’état de conservation de ce patrimoine écologique, Jacques Assahoré a félicité ses collaborateurs pour la qualité du travail abattu et la parfaite coopération entretenue par l’ensemble des partenaires techniques. « Je suis venu me rendre compte de son état de conservation qui me donne entière satisfaction. Je tiens à saluer le DG de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves et ses équipes pour la qualité du travail abattu. Je salue également la coopération Japonaise et tous les autres partenaires qui nous soutiennent de façon conséquente dans le maintien de la qualité de conservation de ce parc’’ s’est-il félicité, avant d'encourager ses collaborateurs à maintenir le cap.
Créé en 1953, le parc national du Banco s’étend sur une superficie de 3434 ha. Ce patrimoine forestier constitue un véritable poumon vert pour la ville d’Abidjan et ses banlieues. Son couvert, selon des études environnementales, permet de séquestrer 90 000 tonnes de carbone par an, réduisant ainsi la pollution atmosphérique.
L. K