1971 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
Pris dans l’engrenage de cette innovation technologique, les élèves éprouvent tout le mal du monde à finaliser leur paiement sur la nouvelle plate-forme du Trésor et de la Comptabilité Publique. La difficulté de ce mode opératoire auprès des usagers, s’expliquerait par une méconnaissance du mécanisme en vigueur. « Le véritable problème, c'est que les élèves viennent nous demander de faire leur paiement mais on ne sait pas où s’orienter. Il est fort probable que la plateforme ne soit pas encore disponible », estime un gérant de cyber café à Bouaké. Sollicités le plus souvent pour les opérations d’inscription en ligne, les professionnels des cyber café ne semblent pas, cette fois-ci, à la hauteur de la tâche. C’est pourquoi, des élèves, interrogés, plaident pour un règlement via les réseaux mobiles money traditionnels. A la vérité, l’on constate un manque d’information sur l’opération. Toute chose qui appelle une campagne de communication tous azimuts pour la bonne marche de cette politique de dématérialisation des transactions. Le ministère de l'Education nationale et de l'Alphabétisation, les services de Trésor Money, TrésorPay et Net-Collect Services, qui interviennent dans la filière, devraient être en première ligne de cette campagne de sensibilisation et d’information.
Référencée à l'article 4 de l'arrêté N°0093/Mena/CAB du 12 octobre 2021, consacré à la suppression des cotisations exceptionnelles et à la fixation du régime des droits liés à la scolarisation des élèves, cette politique s’inscrit dans la vision du gouvernement d’axer son action sur l’opérationnalisation effective des plateformes existantes et de porter à 80% le taux de digitalisation des flux financiers gouvernementaux. Ainsi, dans sa volonté de restructurer et moderniser l’école ivoirienne, la ministre Mariatou Koné a opté pour le paiement des frais d’examen en ligne sur le serveur de la Banque du Trésor. Encore faut-il accompagner ce choix par une communication efficace et intensive.
K. SEKONGO