2018 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
« Lors de la première phase des discussions sectorielles, les inspecteurs en charge de la pédagogie ont émis le vœu de l’uniformisation de leur fonction dans les antennes et par la suite l’attribution effective des indemnités de fonction. Le premier vœu avait retenu l’attention du comité mixte des discussions sauf que pour le suivi de ce point, les inspecteurs pédagogiques ne sont pas réellement associés, ils sont même éloignés de ces dossiers. Voici pourquoi eux-mêmes qui maitrisent ce sujet et connaissent leurs conditions de travail, attirent l’attention des autorités afin qu’on leur permette de se défendre clairement dans le cadre des discussions qui se poursuivent actuellement » a tenu à clarifier au micro de la presse M. Bénédic Kouamé Bah, Président du comité d’organisation de cette première assemblée générale. Quant à M. Kadjo Noel, SG national de la Coordination National des Inspecteurs Pédagogiques de Cafop de Côte d’Ivoire(CNIPCCI), il a laissé entendre que les inspecteurs pédagogiques de Cafop (IPC) formaient un nouveau corps et que la pratique sur le terrain avait fini par révéler leur importance dans le système éducatif. Nonobstant les difficultés qui sont communes à tous les inspecteurs pédagogiques il a évoqué celles spécifiques aux IPC qui appellent le professeur Mariatou Koné a jeté un regard sur leur corps. Il a en outre plaidé pour leur implication dans le suivi du Programme National d’Amélioration des Premiers Apprentissages Scolaires (PNAPAS) en cours dans le cycle primaire et qui vise à rehausser le niveau des apprenants. En amont de ces propos, M. Kokounsseu Madé Benson, président du Collectif des Inspecteurs Pédagogiques du Secondaire de Côte d’Ivoire (CIPEDES-CI), l’une des structures de défense des droits des inspecteurs pédagogiques présente dans la salle, a au cours de son adresse à l’assemblée fait l’historique de toutes les luttes menées en vain depuis plus de dix ans par plusieurs promotions d’inspecteurs pédagogiques et déploré tous les obstacles volontairement suscités non seulement pour leur denier leurs droits mais aussi pour empêcher la ministre Mariatou Koné d’être informée des réalités et des injustices ressenties par les inspecteurs pédagogiques dont plusieurs font valoir leurs droits à la retraite plein d’amertumes et de frustrations. Au sortir de cette AG les inspecteurs pédagogiques qui placent leurs espoirs en une audience que pourrait leur accordée leur ministre de tutelle ont convenu de s’inscrire dans une dynamique de solidarité et d’utiliser la voie du plaidoyer pour obtenir ce qui leur revient de droit au regard des textes selon eux.
Nerou Kouadio, correspondant régional