GBÊKÊ/ CÉLÉBRATION DU 8 MARS À BÉOUMI : Le Président Jacques Assahoré traduit son soutien aux femmes rurales

Landry KOUAME Sam 09 Mars 2024 societe [568 articles] 1270 Vue(s)
CÉLÉBRATION DU 8 MARS À BÉOUMI : Le Président Jacques Assahoré traduit son soutien aux femmes rurales
La région de Gbêkê a célébré la 47e édition de la journée internationale de la femme ce vendredi 8 mars 2024, rejoignant ainsi les célébrations organisées dans le monde entier. À Béoumi, Krotoumou Diomandé épse Ouattara, la 4e vice-présidente du conseil régional de Gbêkê, a exprimé le soutien du Ministre de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, Jacques Assahoré Konan, envers les femmes rurales. Elle a également souligné son engagement à soutenir ces femmes courageuses en leur offrant des financements de projets, des conseils techniques et un encadrement.



Dans le cadre de cette célébration, Krotoumou Diomandé épse Ouattara a déclaré, « En célébrant le courage, la détermination et le sacrifice des femmes, Jacques Assahore rappelle qu'il est aux côtés des femmes de Gbêkê. Il connaît leurs problèmes et les aidera à trouver des solutions pour améliorer leur situation. »


Et d'ajouter, « C'est donc le lieu de dire aux femmes de rester organisées. Nous allons poursuivre les projets de soutien aux coopératives et associations. Celles qui ont besoin de tricycles, de semences, de brouettes, de machettes pour leurs jardins, seront aidées. Celles qui ont besoin de financements pour leurs commerces, nous verrons comment le faire. »


L'ancienne deuxième adjointe au maire de la commune de Bouaké a également profité de cette occasion pour demander à la chefferie traditionnelle de protéger les femmes et de veiller au respect de leurs droits. « Nanan, je voudrais vous confier les femmes. Souvent, les femmes ne sont pas suffisamment protégées dans nos villages. Elles sont souvent battues sans raison et en toute impunité. Les temps ont changé et les mentalités doivent changer aussi. Les violences faites aux femmes doivent cesser, les viols doivent être intolérables. Il y a de nombreuses situations cachées et les victimes sont contraintes de se taire. Les chefs de village, les chefs de tribus et le Canton doivent nous aider à protéger les femmes. » a-t-elle appelé. 


Le thème international de cette année est "Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme", tandis que le thème national choisi par le Ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant est " Agir ensemble pour l'égalité en Côte d'Ivoire : Éradiquer la pauvreté ; Renforcer les institutions ; Investir dans le futur de la femme ”. Dans le Gbêkê cependant, le conseil régional, s'est adopté une thématique qui cadre parfaitement avec ses ambitions pour les femmes rurales.  « Femme, droits et développement durable, quelles opportunités pour la femme en milieu rural », est le thème mis en exergue lors de cette célébration à Béoumi par Dr Konan Honorée Ghislaine épse Kouamé, conseillère régionale, Directrice du Programme de Lutte contre les Violences Basées sur le Genre. 


Dans son exposé, Dr Konan Honorée Ghislaine a souligné les différentes opportunités régionales et nationales offertes aux femmes pour leur autonomisation. Elle a également encouragé les femmes rurales à se regrouper en association afin de bénéficier non seulement d'un soutien mais aussi de faire entendre leur voix.


De son côté, le préfet de département de Béoumi, Traoré Imelda, a conseillé aux femmes de préserver les valeurs féminines, car selon elle, "ces valeurs ne sont pas monnayables". Elle les a également exhortées à briser le silence et à dénoncer toutes les formes de violence qui leur sont infligées. « Je vous demande, même si vous avez des milliards, de respecter vos maris. Je vous demande d'être des femmes respectueuses, capables de dire non avec les mots appropriés à la personne en face de vous. Et surtout, dénoncez la violence. Parce que vous avez tendance à être complices de ces violences basées sur le genre. En vous taisant, vous vous tuez à l'intérieur. Il faut parler pour que nous trouvions des solutions. N'ayez pas peur ! Nous avons des plateformes pour recevoir vos requêtes », a-t-elle confié.

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