GBÊKE / Développement local : Le conseil régional tient sa première réunion au titre de l'année 2024, dressé le bilan de 2023 et donne des rassurances pour 2024.

Landry KOUAME Sam 30 Mars 2024 societe [620 articles] 1409 Vue(s)
Le Président Jacques Assahore Konan et ses conseillers ont dressé le bilan de l'exercice 2023 et voté le budget modicatif du Conseil
Comme à l'accoutumée, c'est la salle de réunions de l'Université Internationale ICK de Bouaké, qui a accueilli et rassemblé les conseillers régionaux de la région de Gbêkê, ainsi que son président Jacques Assahoré Konan et ses vice-présidents, ce vendredi 29 mars 2024, autour de la première réunion de l'année de 2024. Une rencontre inaugurale, axée sur plusieurs points importants les uns que les autres. Le président du conseil et ses conseillers se sont attardés particulièrement sur les activités menées depuis son installation à l'issue de son élection le 02 septembre 2023.


À cet effet, le ministre Jacques Assahoré Konan pour qui le développement de sa région et la satisfaction de ses pairs est une impérative, s'est félicité pour la tâche accomplie par ces administrés en si peu de temps. "L'année 2023 aura été trop courte. Toutefois nous pouvons nous réjouir de l'ensemble des initiatives que nous avons prises à partir du chronogramme très serré arrêté par nos tutelles. Parmi lesquelles le programme triennal 2024-2026 et le budget primitif de 2024", a-t-il fait savoir. 


Passant au crible le bilan de l'exercice de l'année 2023, où le programme triennal 2024-2026 a été voté ainsi que le budget primitif qui s'élevait à 8 milliards de nos francs, le président Jacques Assahoré a exprimé un tant soit peu, sa désolation quant à la non execution totale des dépenses de fonctionnement. Et le faible taux du niveau des investissements. "Les dépenses de fonctionnement n'ont pas été exécutées à 100%, parce qu'on n'avait pas engagé tout le personnel. Certains salaires n'ont pas été payés dûment. Aussi sur les dépenses d'investissement, le taux était à 35%. Alors que vu les textes des collectivités, c'est l'investissement qu'on accuse. 35% c'est trop bas. Vous connaissez le contexte, il y a trop de dépenses. Sur un budget de 8 milliards, il y a 7 milliards de dépenses de report. 7 milliards qui sont des anciennes dépenses qu'on est obligé de reprogrammer", a-t-il décrié. Avant d'informer de la poursuite de ces programmes. Car pour lui, << l'administration étant une continuité et ce qu'on a programmé étant des dépenses au profit de nos populations, l'année prochaine en 2025, nous allons vraiment prendre une nouvelle dynamique qui va nous permettre d'apporter plus le bien-être à nos populations", promet-il. 


Un autre problème auquel fait face le conseil pendant ce programme triennal, est l'insuffisance des ressources, face aux demandes des populations. Face à ce problème, le conseil régional du Gbêkê, la deuxième en termes de superficie,  s'attelle déjà à faire de cette situation un mauvais souvenir. À en croire le ministre Jacques Assahoré Konan, président  de cette administration dont l'exercice consiste à apporter le développement dans ses différentes localités, le CR compte "engager des actions des lieux relatifs à cette question. Dans cette logique, des projets, à l'image du programme présidentiel d'urgence, seront mis en route très prochainement pour régler les gros dossiers sensibles de routes, d'adduction d'eau, d'écoles et de centres de santé".


Malgré tout, avant de lever la réunion, le président du conseil a félicité tous ses collaborateurs pour les efforts fournis quotidiennement, en vue de de la concrétisation de son leitmotiv:  le développement, l'union et la prospérité du Gbêkê.

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