2067 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
La marraine Krotoumou Diomandé, 4e Vice-présidente du Conseil régional de Gbêkê a mis à profit cette occasion pour sensibiliser les femmes de Kondrobo à scolariser toutes les filles. « J’exhorte les femmes à briser les chaines. Beaucoup d’entre-nous portent des chaines invisibles consécutives aux poids d’une mauvaise interprétation de la tradition. Disons non à l’excision, tous pour une scolarisation à 100 % de nos filles. Le faire, c’est permettre aux filles de grandir et de développer leurs capacités au même titre que les garçons, toute chose qui est cruciale pour l'avenir et le bien-être de la société ivoirienne » a -t-elle signifié au nom de son mandant,le président du Conseil regional avant de saluer les nombreuses initiatives des femmes visant à leur autonomisation.
'' Je voudrais saluer cette initiative des braves femmes de Kondrobo à s’unir à travers une association pour tirer meilleure parti de leurs activités agricoles et commerciales. J’exhorte les femmes des autres localités de la sous-préfecture à suivre votre sillon. Le président du Conseil Régional me charge de vous féliciter. Il vous témoigne de son indéfectible soutien et dit bon vent à l’association les Amazones de Kondrobo », a t-elle poursuivi.
A son tour, Konaté Seydou, Sous-préfet de Kondrobo a insisté sur le problème relatif à la non-déclaration des enfants à l’état civil invitant les parents à scolariser leurs enfants.
Notons qu'on dénombre à ce jour 13 000 enfants encore non-déclarés à l’état civil. Un système a été mis en place pour normaliser cette situation.
Le représentant de l’Etat a pour ce faire sollicité l’aide des femmes de Kondrobo pour remédier à ce problème : « Chères Amazones, soyez mes ambassadrices. A chaque naissance, que le 1er droit des enfants soit respecté à savoir l’obtention d’un extrait de naissance. Le second droit, c’est d’envoyer les filles à l’école, au même titre que les garçons »
L'association " Les Amazone de Kondrobo"i a célèbré , ce 8 mars, l'abnégation et le courage dans le travail de ses membres. Pour y parvenir, elles ont décidé de miser sur une synergie d'actions, en vue d'améliorer leurs conditions de travail pour l'atteinte des objectifs communs.
La culture du manioc, la fabrication de l’attiéké, le commerce de vivriers sur différents marchés, telles sont quelques unes des activités qu'elles opèrent dans la région. Pour booster leurs activités en vue de mieux aider leurs maris dans la prise en charge des familles respectives, elles souhaitent être accompagnées par un accès facile aux microcrédits, eu soutien en matériels notamment des broyeuses et tricycles.
L. K avec SERCOM : DKO