1880 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
L'analyse a permis d'identifier huit projets, qui feront prochainement l'objet d'études de faisabilité en vue de leur présentation au gouvernement et à des institutions de financement. L'ensemble de ces initiatives vise à réduire la pauvreté dans ce vaste district.
Jean-Claude Kouassi a souligné l'importance de cette étude pour le développement économique du district. Selon lui, elle répond à la nécessité de créer de la richesse et des emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes. De plus, elle s'inscrit dans une démarche d'autosuffisance alimentaire. « C'est une étude qui va nous permettre également de concilier nos besoins et nécessités d'agriculture durable avec le développement durable. Il s'agit donc, de faire une agriculture et un élevage dans le respect de l'environnement », a-t-il déclaré.
Pour sa part, le directeur général adjoint de l'ANADER, Touré Kafouba, a affirmé : « Quand l'agriculture va, normalement tout doit aller parce que nous sommes un pays en majorité rural qui bâtit des projets dans le monde rural, participe à l'amélioration des conditions de vie des paysans. Alors, nous, en tant que direction générale, nous ne pouvons être que satisfaits et souhaiter que d'autres districts autonomes emboîtent le pas aux districts de la vallée du Bandama afin d'améliorer les conditions de vie et participer à la lutte contre la vie chère. »
Le docteur Koné Miaman, économiste rural et directeur des études, des projets et de la prospection à l'ANADER, a expliqué que l'étude a permis de sélectionner plusieurs filières. « Après avoir examiné l'ensemble des filières présentes dans les régions du Gbêkê et du Hambol, nous avons retenu huit filières : anacarde, riz, maïs, manioc, tomate, volaille et bovin. Ces filières ont été choisies en raison de leur potentiel de développement, de leur rôle dans la sécurité alimentaire et de leur contribution à la génération de revenus et d'emplois dans le district. »
Selon le docteur Koné, cette étude met en lumière un potentiel significatif en termes de superficie cultivable. Cependant, il a également souligné que les rendements actuels restent faibles et loin des capacités optimales de production.
K. SEKONGO