Insertion professionnelle : 343 jeunes de Gbêkê sur le chemin de l'autonomisation...

Ils sont au nombre de 343, ces jeunes du Gbêkê, sortis du chômage ou presque. Il s'agit, d'un coté, 93 bénéficiaires des THIMO et 250 autres des FRR. Ils reçoivent, respectivement, des chèques d'un montant de 120.000 chacun et des attestations de fin de formation.Ces appuis financiers et diplômes sanctionnent des programmes de Formation de Reconversion et de Requalification (FRR) et de Travaux à Haute Intensité de Main d'œuvre.

D'une durée de six mois, ces curricula sont initié par le ministère de la Promotion de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes à travers l'agence emploi jeunes, Selon le représentant du ministre Mamadou Touré, c'est un appui aux jeunes bénéficiaires des chèques, de financer leurs activités génératrices de revenus. Par ailleurs, les participants aux FRR dotés de nouveaux savoirs et de nouvelles compétences acquises sur le terrain, pourront maintenant affronter sans accroc le marché du travail dans les métiers de l'hôtellerie et en tant qu'auxiliaire de santé et d'aides-soignants, s'est félicité l'émissaire du ministre Touré Mamadou.

✓ Les conseils de l'honorable Assahoré

Quant aux perspectives aux perspectives de l'année 2023, elles donnent, « au niveau de l'agence emploi jeunes de Gbêkê 5.812 bénéficiaires pour l'ensemble des programmes pour un montant de 2,6 milliards de francs CFA», a annoncé Assui Anderson, directeur de cabinet adjoint du ministre de la Promotion de la Jeunesse et de l'Emploi des jeunes. C'était donc le lieu pour le directeur général du trésor et de la comptabilité publique, président de la cérémonie, Assahoré Konan Jacques, par la voix de son directeur de cabinet politique adjoint Christophe Konan, d'exhorter les bénéficiaires à faire bon usage des acquis post-thimo et post-formation afin de devenir définitivement des hommes autonomes. 

Pour Koné Mélaine, jeune bénéficiaire de la formation d'aide soignante, ce programme fut une belle opportunité pour elle d'exercer le métier de son cœur sans avoir à passer par l'Infas. « je suis animé d'un sentiment de joie et de reconnaissance parce qu'au-delà du concours de l'Infas, l'État nous a donné l'opportunité de pouvoir exercer dans le domaine de la santé. Je viens donc dir e un grand merci au président de la République ainsi qu'à notre ministre de la jeunesse qui a mis en œuvre ces projets pour nous la jeunesse», reconnu cette diplômée d'un BTS en Ressources Humaines et Communication, reconvertie dans le domaine sanitaire. 

Hassim Ibn Aboulaye