Rebecca Yao a décidé de saper la réputation de ses ainés cadres en se jouant les victimes et marginalisées de la politique à Diabo.
La grande famille du RHDP de Botro ne cesse de subir des secousses au fil des semaines. La faute à une militante dont les agissements biscornus sont devenus monnaies courantes. Imprévisible, Rebecca Yao multiplie les allégations tendancieuses qui visent, non seulement, l’honorable Assahoré Konan Jacques mais sapent, incidemment, l’implantation et la cohésion du parti présidentiel dans le Satiklan et le Gblo.
Il ne se passe, visiblement, plus un mois sans qu’un ronronnement au sein du RDHP Botro ne fasse saillie. Signe d’une guéguerre voulue et savamment orchestrée, les bruits de bottes le disputent à la volonté clairement affichée par la direction locale de faire bouger les lignes. A l’origine de cette guerre larvée, la posture de victimisation de Rebecca Yao, cadre du parti, qui, par voie de presse, dépeint un triste tableau imaginaire sur le fonctionnement du RHDP dans cette zone du grand centre. A l’image de sa dernière sortie, ce mardi 2 Aout 2022 dans les colonnes de Afrique sur 7, la présidente de Diabo Ville émergente se dit combattue par le camp Assahoré Konan Jacques. Autrement dit, selon le confrère, Rebecca Yao serait une victime, une marginalisée au sein de sa propre famille politique le RHDP, famille qu'elle aurait contribué à créer à Diabo en compagnie de certains pionniers de l'ex-RDR, au prix de sa vie.
En manque de publicité
Alors qu’elle se félicitait, récemment, du consensus qui a prévalu à Botro, lors des élections des secrétaires départementaux, Rebecca fait du Rebecca Yao en criant au loup, subitement comme si souvent, pour détourner la direction du RHDP des réelles problématiques de fond. C’est du moins ce que laisse transparaître, en filigrane, ce verbatim signé Afrique sur 7. « C’est l’occasion de féliciter madame Rebecca YAO, cadre du RHDP qui, naguère, contre vents et marées, a parcouru les villages et hameaux du département avec les pionniers Adama FANNY, Thobin TOURE, TRAORE NOUHOUN, N’GUESSAN Laurent etc. pour porter haut le projet de société et le programme de gouvernement du RDR et de son président Alassane OUATTARA, aujourd’hui Président de la République. Elle a cru en un combat, elle a cru en cet homme providentiel qu’est Alassane OUATTARA. La victoire est enfin là. Elle a cent pères à présent, or le combat a souffert le martyr de l’orphelin », suppose ledit confrère présentant, ainsi, Rebecca Yao comme une figure de proue pour l'implantation du RHDP dans cette zone historiquement acquise à l’opposition, le PDCI notamment.
A la vérité, ce panégyrique qui ne procède d’aucune action concrète à l’actif de l’intéressée, n’a d’autre objectif que la propagande et l’auto-proclamation d’une cadre en manque de publicité. Il est clair, toutefois, que cette stratégie savamment huilée et orientée contre Jacques Assahoré Konan, ce leader acharné au travail, cet incroyable relais de la politique de développement du président Alassane Ouattara, ne saurait prospérer. Car les faits sont sacrés et têtus.
Quand une parvenue accuse...
Rebecca Yao, militante de première heure du RHDP ? La théorie ne tient pas la route à l’épreuve du terrain. A en croire un ex commissaire politique du RDR, l'entrée en politique de cette dernière s'est faite seulement en 2018 à l'orée des élections municipales à Diabo. « C'est sa mère qui est venue nous la confier à l'époque en nous demandant de l'aider à militer. Elle n'avait aucun poste statutaire au sein du parti. Lorsqu'elle venait le parti était déjà organisé. Nous l'avions encadrée et c'est par la suite qu'elle a recruté un membre de mon bureau répondant au nom de N'guessan Laurent pour travailler avec lui. Quand elle arrivait, nous étions tous déjà là. Nous étions trois (3) commissaires politiques dont Kouakou Mamphai de Botro, Mathias K de Languibonou et moi-même de Diabo, tous chapeautés par l'ex-secrétaire départemental Kouadio Yao », a clarifié Yéman Monique. Un témoignage parmi tant d’autres qui met à nu les manœuvres de cette jeune militante qui la joue, visiblement, plus royaliste que le roi.
Et dire que le RHDP, dans sa quête d’implantation a plus que jamais besoin de cohésion et de synergie, selon la discipline du parti. Une démarche que Jacques Assahoré Konan incarne très bien, n’en déplaise à des ennemis encagoulés à qui profitent, certainement, les manigances de Rebecca Yao.
La fin justifie les moyens...
« La fin justifie les moyens ». Cet adage sied, parfaitement, bien à l'attitude de Rebecca Yao, l'ex-déléguée communale associée RHDP de Diabo et actuelle Secrétaire Nationale Adjointe chargée du monde associatif et des ONG. Elle, qui ne manque aucune occasion de s’étaler pour torpiller ses ainés cadres de Diabo par le canal de certains médias à la solde, en vue de parvenir à ses fins.
On se rappelle que, la rocambolesque affaire liée à l'incendie d'une machine Poclain affectée au bitumage d'une avenue de la capitale Gblo, avait été saisie au bond par la présidente de Diabo ville Emergente pour régler ses comptes sur le terrain politique avec ses ainés (ndlr : René Koumoin, maire PDCI de Diabo, l'Honorable Jacques Assahoré Konan, député de Diabo-Languibonou, l'Honorable Dorothée Koffi, députée suppléante ...)
En effet, dans une note publiée sur sa page officielle facebook, au lendemain de la découverte dudit sinistre, la fille d'Adiékro condamnait avec la dernière énergie cet acte délictueux qualifié d'anti-développement. Aussi, comme si cela ne suffisait pas, et alors même que les enquêtes sont en cours pour situer les responsabilités, Rebecca Yao en avait fait une récupération politicienne pour tenter de discréditer ses ainés auprès du pouvoir et de la direction du RHDP. Dans ses nombreuses sorties sur la toile, teintées de haine et de vengeance, elle accuse sans remords ses ainés de faire la promotion de certains cadres du Pdci Rda au détriment de ceux des militants qu’elle qualifie de première heure au sein du RHDP.
Landry KOUAME, Coll MDG