1933 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
Militant du PDCI, Maxime Kouakou n’a pas résisté à l’envie de prendre ses responsabilités alors que le parti septuagénaire a mis son destin entre les mains de Mangoua Jacques, ancien président du Conseil général du Gbêkê. Il fait partie, en effet, des trois candidats indépendants engagés dans ces législatives partielles dont la campagne a été ouverte la semaine dernière.
S’il a choisi de faire chemin à part, c’est, selon lui, pour de bonnes raisons. « Je dis que la démocratie que prône le PDCI a été piétinée par le premier responsable de notre zone. Les candidats ont été interrogés en vue de postuler à la candidature du PDCI par un collège de trois personnalités qui sont le vice-président Mangoua, le sénateur Alain Caucotrey et M. Fanou Bernard. Ce collège est chargé de désigner le candidat du Pdci, à notre grande surprise c'est le vice-président Mangoua lui-même qui est désigné candidat du PDCI sans être interrogé. Alors je dis que c'est de la forfaiture qui se démarque de la démocratie et emprunte le chemin de la dictature », a-t-il répondu à igbêkê. Et de préciser qu’il « ne rame pas à contre-courant ».
Par ailleurs, Maxime Kouakou, par sa candidature, dit vouloir tirer Bodokro du sous-développement. « J'ai décidé de me porter candidat pour freiner tant soit peu la léthargie dans laquelle se trouve Bodokro, amorcer un développement harmonieux pour nos populations, renforcer la cohésion sociale et l'entente entre les cadres de Bodokro », promet-il.
Les populations l’entendront-elles de cette oreille ? Réponse au soir du samedi 03 septembre prochain, date de cette élection à cinq protagonistes.
S.K Infos : Landry Kouamé