1971 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
La question de la sécurité dans la capitale de la paix inquiète les riverains. En effet, les enfants en conflit avec la loi, communément appelés " microbes " sèment depuis quelques jours terreur et désolation à Bouaké . Ce phénomène qui a germé à Abidjan commence à prendre des proportions dans plusieurs quartiers de Bouaké .Air-France 1 ,un quartier populaire de cette ville non loin du mythique carrefour appelé « le fromager » demeure un foyer d'insécurité. Des jeunes délinquants attaquent, volent, agressent, tabassent des honnêtes citoyens les nuits, a appris igbeke auprès de certains riverains. Leur mode opératoire n'a pas changé, tout comme à Abidjan, ils s’attaquent aux personnes isolées, vulnérables et âgées pour leur soutirer argent, objets de valeur, portables et ensuite les revendre à un prix dérisoire. Plusieurs personnes sont sous le choc ont recemment fait les frais de ces petits délinquants., Sidi Hamed dit Diallo un jeune boutiquier de nationalité guinéenne qui vend à la périphérie de la zone des attaques raconte sa mésaventure . << Je ferme vite ma boutique pour ne pas que les microbes viennent me voler. Parfois d'autres font semblant de venir demander de la monnaie. Et lorsque je vois que tu es bizarre, je te dis qu’il n'y a pas monnaie, car le jour du Ramadan, ils ont coincé deux jeunes pour arracher leurs portables >> témoigne -t-il. Les riverains de ce quartier ont tellement peur si bien qu'ils sont contraint de baisser pavillon et regagner leurs maisons respectives à la tombée de la nuit. Yao Tanoh Marc, enseignant au groupe scolaire les Heures Claires qui nous livre sa part de témoignage. << Pour éviter les surprises désagréables, il faut exclure de son emploi du temps des sorties pas nécessaires >>. A. Christelle, étudiante dans une grande école de la place s'insurge contre le comportement de ces jeunes . « Audacieux et entreprenants, ces enfants en confit avec la loi n’hésitent pas à affronter les forces de sécurité en patrouille. J'ai peur de marcher seule sur la route quand je finis mes cours >> regrette -t-elle . Il faut impérativement que les autorités de la ville réagissent avec la plus grande fermeté pour mettre un terme aux agissements de ces petits malfaiteurs qui troublent la quiétude d’honnêtes citoyens.
Andy KONE