BOUAKÉ/ Les taxis communaux en arrêt de travail, les explications d'un haut patron du transport urbain

Trouver un véhicule de transport, ce mardi, à Bouaké, relève d’un chemin de croix. C’est la grève dans le secteur. Les professionnels des taxi-communaux exerçant dans la ville et ses environs ont rangé les clés.  

Joint par téléphone, Koné Yacouba, délégué du Haut patronat des transporteurs du Gbêkê, a indiqué que cette trêve résulte d'une exaspération des conducteurs de taxi face à la poursuite policière relative à l'usage du gaz butane comme carburant. 

A l’en croire, des discussions sont en cours pour la reprise du service le plutôt possible des activités. 

En attentant, c’est la croix et la bannière pour les usagers. Car cette trêve provoque une paralysie totale de la circulation. Dans les stations-service, aux abords des trottoirs, dans les points de distribution de gaz et même devant certaines concessions, des taxis sont stationnés. Les rares qui sont en circulation refusent leurs services aux clients, tel que constaté par un rédacteur de igbeke.com sur place. 

Rappelons qu'en Côte d'Ivoire, la loi n° 92- 469 du 30 juillet 1992 condamne l'utilisation du gaz butane à des fins de carburant par les véhicules d'une peine d'emprisonnement de quinze jours à un an et/ou d'une amende de 100.000 à 500.000 FCFA.

K. SEKONGO