1933 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
Plusieurs activités meubleront ce Festival des Arts et
Culture du Gbêkê organisé en partenariat avec la structure
GITTCO-Collection. Parmi ces activités
il faut noter, les danses traditionnelles (Malinké, Baoulé, Gouro, Sénoufo
etc…), les expositions & ventes de pagnes traditionnels, de différents
groupes ethniques de la Côte d’Ivoire et des panels animés par d’éminents
acteurs de cultures et des arts. « Ce
festival vient montrer la contribution du secteur culturel à l’économie de la
région, vu les emplois et la richesse que cela génère », a indiqué la
Commissaire générale.
« Nos jeunes tisserands arrivent à scolariser leurs
enfants et à prendre en charge leurs familles avec ce métier, donc à travers ce
festival nous venons mettre en exergue l’importance de ces artisans dans
l’économie de la région, du pays et même sur le plan international », poursuit
Mme Tokpa Louise. « Le pagne Baoulé est même inscrit au patrimoine mondial de
l’UNESCO c’est dire que notre culture va au-delà de nos frontières, c’est
pourquoi il faut la valoriser avec ce genre de festival », renchérit-elle.
De plus c’est un facteur de cohésion social et d’entente
entre les peuples. « Le pagne tissé dans son ensemble crée la cohésion sociale
entre les peuples de Côte d’Ivoire et d’ailleurs. Si vous observez bien, il y’a
un peu de pagne baoulé chez les Sénoufos et les Yacoubas, ce qui emmène à dire
que le pagne tissé favorise la paix et la cohésion sociale », a-t-elle
justifié.
Selon Goly Kouamé Désirée, représentante du Directeur
régional de la Culture et de la Francophonie, cette activité entre dans le
cadre de politique culturel du gouvernement ivoirien, qui est d’accompagner les
acteurs culturels et de soutenir l’entrepreneuriat. Elle profite de cette
occasion pour lancer un appel à tous les acteurs culturels, « de s’approcher de
la direction régionale de la culture et de la francophonie, pour les
accompagner dans leurs activités ».
Diallo Manssira, directrice socio-culturelle à la Marie
de Bouaké a quant-à elle traduit le « soutien total du Maire Amadou Koné et
du conseil municipal quant à la tenue de ce festival ». Elle a également invité
la population de Bouaké à se mobiliser autour de ce festival.
« Le Festival des Arts et Culture du Gbêkê (FACG) se
tiendra chaque année, en vue de valoriser les traditions et danses de chez nous
qui sont en voie de disparition », a conclu la Commissaire générale.
Ismaël COULIBALY