1933 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
Le FPI Gbêkê ne veut pas rester en marge du vaste mouvement de soutien manifesté à l’endroit du candidat Rhdp aux élections du conseil régional dans le Gbêkê. La preuve a été donnée, ce week-end, quand une délégation de cinq secrétaires nationaux sur les sept que compte la région sont allés déclarer leur flamme au natif de Boukébo, dans un réceptif hôtelier de Bouaké. « Nous nous sommes mobilisés ce jour pour vous rencontrer. Nous l’avons déjà fait par le passé même si ça a été sobre. Aujourd'hui, nous irons droit au but. Nous SN Fpi dans le Gbêkê, sommes venus vous apporter notre soutien dans le cadre des élections régionales auxquelles vous êtes candidat du Rhdp, ici, dans notre localité », a martelé au nom de la délégation, le SN de Ahougnassou/Koko Yao Georges.
Pour ces responsables politiques d’un camp adverse, ce ralliement se justifie à la lumière des actions de développement qui portent la marque de l’élu qui est, par ailleurs, Directeur Général du Trésor public. Un engagement retentissant dans une zone connue pour la richesse de ses cadres et personnalités de haut rang. C’est que de l’avis de ces nouveaux soutiens, Jacques Assahoré Konan est spécial, unique en son genre. « Promenez-vous un peu dans nos localités pour voir ce que ce monsieur à fait pour nos parents, pour nos enfants, pour nos femmes, pour nos jeunesses. Est-ce qu’avant lui quelqu'un d'autre a fait ça pour nous ? Non ! Est-ce qu'il est le premier cadre que notre région a eu ? Non ! », A rappelé Yao Georges qui estime que les réalisations du leader Gblo seront davantage remarquables une fois qu’il sera porté à la tête du conseil régional du Gbêkê. « Certes nous sommes d'un autre bord politique différent du sien, mais nous sommes pour le développement de nos localités. Donc pour nous, ces élections sont déjà finies. Le président c'est Jacques Assahoré Konan, car nous, on fera tout pour lui donner cette victoire. Soyez rassuré mon président », a-t-il dit dans la foulée.
C’est avec beaucoup de joie que l’intéressé a accueilli ces mots hautement gratifiants d’autant plus qu’ils épousent sa vision du jeu politique. Pour Jacques Assahoré Konan, seul le bien de la communauté et des populations doit présider à tout choix sans autres formes de considération. « Il n'y a pas à dire que je suis Pdci-Rda ou Ppa-ci, ou encore Fpi, donc je vote forcement mon parti. Ou encore je suis de la même ethnie que ce candidat pour le voter, sachant qu'il ne répond pas à mes attentes. C'est ce qui nous amène dans les problèmes. On a toujours fait ces erreurs. On s'est toujours trompés. On choisit les candidats non pas par leur capacité mais par rapport à leur proximité politique. Et quand on finit de les voter, nos problèmes d'eau, de routes, d'électricité, d'écoles etc. demeurent intactes. Ça doit changer », a insisté le digne fils du Gbêkê pour qui le conseil régional est, avant tout, un outil de développement, le relais de l'État. « L'État, ne pouvant pas connaître tous les problèmes des populations, il met en place le conseil régional qui est proche de vous, qui vous connaît et il lui donne les moyens pour satisfaire les besoins des populations ».
S'offusquant, au passage, de l’existence d’écoles paillotes dans la région, le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité publique dit imputer cet archaïsme aux erreurs de choix des parents par simple suivisme. Un paradigme qui tend, heureusement, à disparaître grâce au travail d’hercule abattu par le président Alassane et les cadres du Rhdp dont Jacques Assahoré Konan.
MARIUS DE GNALEY, avec AK