1934 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
La ville de Bouaké (cité de la paix) serait à l'image du moyen Orient (centre spirituel des religions monothéistes) ; deux endroits qui inspirent la paix, l'unité et la stabilité, mais qui sont gangrenés par la division, véritable entrave au développement. Ici comme là-bas, l'entente est un mirage. Selon l'honorable Jacques Assahoré Konan, les cadres de la région ont hérité de ces valeurs de “ la division ”, au point où ils s'accordent difficilement sur l'essentiel pour changer l'histoire de Bouaké.
Face à la presse, jeudi dernier, au terme de la revue de direction du Trésor public au titre du deuxième semestre de l'année 2022, le député de Diabo-Languibonou a fait une clarification sur la question en ce qui le concerne. « Je ne suis pas venu à la politique pour faire ma promotion individuelle. Je suis DG du trésor, je pense que c'est un titre assez honorifique. Je n'ai pas besoin de revendiquer un quelconque leadership », a-t-il déclaré. Des propos qui laissent transparaître sa volonté de fédérer les forces pour, non seulement, conquérir le Gbêkê au profit du Rhdp mais, également, redonner à la ville de Bouaké son lustre d'antan.
"L'essentiel, c'est la politique de développement du président de la République"
L'actualité des candidatures aux futures élections locales est révélatrice de cet état de fait, selon l'élu Gblo. Alors que le comité d'arbitrage du Rhdp a tranché, des velléités de candidatures continuent de s'exprimer dans les rangs du parti présidentiel. Toute chose qui amène Jacques Assahoré à considérer que la division entre les cadres à Bouaké, c'est un héritage. « De mémoire d'habitant de cette ville, je n'ai jamais vu les cadres s'accorder sur l'essentiel. il y a toujours eu des divisions », déplore-t-il tout en promettant d'oeuvrer à briser ce mythe. « En ce qui me concerne, je suis prêt à tout faire pour que nous aboutissions à l'unité. Vous savez, on ne peut rien faire dans la division. Je disais, tantôt, que mes performances au niveau du trésor sont le fruit du travail en équipe. Ce que j'ai fait là-bas vaut aussi pour ce que je peux faire pour la région de Gbêkê. C'est un appel que je lance à tous les cadres. Il faut qu'on s'accorde sur l'essentiel. Et l'essentiel, c'est la politique du développement du président de la République dans le Gbêkê. Nos propres personnes comptent peu », a fait remarquer Jacques Assahoré Konan.
Pour le natif de Boukebo, le Gbêkê, plus précisément la ville de Bouaké, est chanceuse d'abriter une population diverse, d'un point de vue ethnique et culturel. Et pour son développement, dit-il, elle n'a plus besoin que de l'unité de ses filles et fils aussi bien cadres que populations lambda. « L’avantage de la région de Gbêkê c’est d’avoir plusieurs composantes ethniques, d’avoir un brassage culturel qui fait la fierté de Bouaké. Vous savez, le dynamique économique de Bouaké provient du brassage culturel qui le caractérise. C'est quelque chose à préserver et tout ce que nous devons faire, c’est œuvrer dans l’unité pour que Bouaké redevienne ce qu’il était avant la crise ».
"La vision d'un Gbêkê uni et développé"
Candidat aux prochaines élections du conseil régional sous la bannière du Rhdp, Il entend traduire sa vision d'un « Gbêkê Uni et développé », une fois élu. « On n'est pas encore en campagne. Ce que je voudrais vous dire, c'est que le moment venu on aura l'occasion de vous décliner notre vision et comment on compte faire pour traduire cette vision concrètement pour que le Gbêkê soit un modèle de développement en Côte d'Ivoire», a conclu JAK, dans l'espoir que, d'ici là, la cohésion caractérise de mieux en mieux les cadres de la région.
K. SEKONGO