Gbêkê/ Une coordination de jeunesse en gestation dans la tribu ASSEZE

SEKONGO Kassim Lun 17 Octobre 2022 actualite [410 articles] 1050 Vue(s)
Les membres de la CJTAB unis à Mamian (ph. Igbeke)
Les présidents de jeunes, membres de la Coordination de la Jeunesse de la Tribu Assezé de Bouaké (CJTAB), se sont retrouvés, le Dimanche 16 Octobre 2022, à Mamian, village environnant de l'axe Bouaké - Tiébissou, pour plancher sur les textes de statuts et règlement intérieur ainsi qu'un projet de maraîcher.

 

Plus qu'une étape pour bâtir la Coordination de la Jeunesse de la Tribu Assezé de Bouaké (CJTAB). Après l'approbation des textes de statuts et règlement intérieur, ce dimanche à Mamian, cap sera mis très prochainement sur l'étape de signature des documents d'officialisation près les structures administratives dont la mairie, la préfecture de région voire la préfecture de police, a appris igbeke.com sur place. 

 

  

Dynamiser le développement économique, social et culturel de Bouaké plus précisément de la tribu Assezé, favoriser un climat de solidarité et de fraternité entre populations des différents villages de la tribu sont entre autres les ambitions que nourrissent les précurseurs de la CJTAB. 

Ainsi, avant même l'investiture du président élu, Bohoussou N'goran Engelbert, les actions sociales ont commencé à germer dans la tribu. Pour preuves, le financement d'un projet agricole à hauteur de 1000.000 FCFA par le président de la Mutuelle de Développement de Kongodekro, cadre de la tribu Assezé, Attia Sébastien et la présence effective du président régional des maraichers de Gbêkê à la rencontre de dimanche.

 

 

Séance tenante, ce dernier a étalé les bienfaits de la culture maraîchère et incité les jeunes à s'y intéresser. “On ne pourra pas aider tout le monde mais un échantillon permettra de bouger cette tribu. C'est pourquoi j'ai demandé de recenser les bases de données dans chaque village. Parce que, si dans chaque village on a la superficie générale en tomate, poivron, concombre, chou, aubergine, piment, et qu'un bailleur veut apporter son aide à la tribu, il sera facile de s'approprier l'aide. Etant donné que des données sont déjà connus », a conseillé Koffi Kouadio Raimond, producteur et responsable du maraîcher dans le Gbêkê.

 

 

Le chef de Koffikro a, pour sa part, conseillé aux présidents, plus de communication autour des actions, la cohésion sociale, l'union, l'entente et surtout la paix pour le bien de la coordination.

 

K. SEKONGO

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