Filière anacarde/ Assemblée générale de l’APROTIC : Fort des acquis, le président Sanogo Tahirou rêve d’une association plus dynamique pour le bonheur des membres

Landry KOUAME Dim 12 Février 2023 economie [88 articles] 1103 Vue(s)
Sanogo Tahirou , Président de l'Aprotic dresse le bilan 2022 de leurs activités
L’Association des Professionnels et Transformateurs Industriels du Cajou (APROTIC) était en assemblée générale ordinaire, le samedi 11 février, dans ses locaux sis aux 2 Plateaux-Aghien. Au cours de ces assises, axées sur le bilan de l’exercice écoulée et les perspectives, l’équipe du président Sanogo Tahirou a marqué sa satisfaction au regard des acquis tout en soulignant l’ampleur du travail à abattre pour une embellie substantielle de la corporation.

L’heure était au bilan 2022, le samedi 11 fevrier 2023 ,au siège de  l’Association des Professionnels et Transformateurs Industriels du Cajou (APROTIC).autour du président Sanogo Tahirou,. Un exercice jugé satisfaisant malgré les difficultés et problèmes de tous ordres qui minent le secteur, notamment la fluctuation des prix, l’environnement concurrentiel, les vols etc. En effet, pour sa deuxième année d’existence, l’APROTIC, au dire de son premier responsable, s’est illustrée par une grosse activité sur le plan opérationnel. En plus de l’acquisition d’un siège, l’Association a, en effet, organisé un atelier de formation sur les stratégies de financement au profit des membres. Une session « qui a beaucoup aidé les membres », selon Sanogo Tahirou.

 

 

Sur le plan de la transformation, le President de l’APROTIC a annoncé que la production est passée de 139.000 à 240.000 tonnes, sur un volume national d’environ 800.000 tonnes. Une batterie d’actions, parmi tant d’autres, qui figure, au goût du président, le poids de l’APROTIC dans le secteur du cajou. « Nous avons un gros avantage en termes d’impact. Ce n’est pas le nombre mais la qualité des entreprises et des personnes ressources dans l’organisation, l’impact de ces personnes et ces entreprises dans le secteur et sur l’échiquier national. L’APROTIC a l’avantage, de par son initiative, son organisation, son professionnalisme à déclencher, initier et faire comprendre conscience aux autres. Nous sommes une association majeure », s’est félicité Sanogo Tahirou.

 

 

 

« Garantir la rentabilité de nos actions et de nos parents agriculteurs »

 

 

Pour le PDG de Foods co, l’objectif est d’aider, conseiller et appuyer les membres ; leur faire comprendre ce qu’est une association et en quoi ils doivent s’investir, qu’est-ce qu’ils doivent attendre de l’association. Dans un environnement très spéculatif et mouvant du cajou, le président a invité les transformateurs à comprendre l’enjeu pour l’Etat, pour le pays et pour eux-mêmes, à savoir ce qu’ils doivent apporter comme rôle, en quoi ils doivent être formés pour pouvoir jouer leur partition. Il a, par ailleurs, salué l’apport de l’Etat pour la subvention, non seulement, de l’amande blanche (400 F CFA le kilogramme) mais également pour tout ce qui est fait en termes de mise en place de facilités de financement, l’environnement fiscal, la diplomatie économique. « Des opportunités sont créées », a-t-il reconnu ajoutant que le secteur est en évolution et sera mature dans les trois voire quatre ans à venir.

 

 

Jeune mais forte de son sérieux et de la qualité de ses membres, l’APROTIC voit grand. Elle veut s’inspirer, par exemple, des modèles indien, brésilien et d’autres pays très avancés dans le secteur pour faire profiter davantage les transformateurs de leur activité. C’est pourquoi, au nombre des perspectives, le président envisage d’explorer la piste d’une coopération avec une entreprise tanzano-américaine pour l’implémentation d’un schéma de développement. « Ça va garantir, a-t-il dit, la rentabilité de nos actions et de nos parents agriculteurs qui sont les maillons faibles du système. Il faut travailler pour développer la transformation des produits bruts en amandes blanches ensuite en produits finis ». Il s’agit, en gros, d’un plan d’actions 2023 pour mieux imposer l’APROTIC dans le secteur cajou, « et faire en sorte que chaque membre soit fier et obtienne de l’association ce qu’il attend pour la viabilité de son business, pour développer son affaire » (dixit). A ce titre, le président et son équipe ont évoqué la mise en place d’une boutique de pièces détachées, l’organisation d’un festival. Et entendent marquer le SARA et le SIETTA par des contributions magistrales.

Tout en louant le mérite du président pour le travail abattu en si peu de temps, les membres ont fait des suggestions allant dans le sens du développement de l’APROTIC notamment une tournée de présentation à l’ensemble des unités de production, une fixation des normes pour le contrôle qualité etc.

 

 

 

MARIUS DE GNALEY

A lire aussi

Veuillez laisser un commentaire