1933 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
Le constat est clair : tandis que certains ministères bénéficient d'un
système de primes substantiel, d'autres en sont totalement dépourvus. Cette
situation crée un fossé qui, selon les fonctionnaires concernés, compromet
l’équité salariale et menace la cohésion sociale au sein de l’administration
publique.
Certes, le gouvernement ivoirien a consenti de nombreux efforts pour
améliorer les conditions de vie de ses fonctionnaires. Ces dernières années,
des mesures telles que l’avancement automatique, l'indemnité de logement ou
encore l’instauration d’un 13e mois ont été instaurées. Cependant, ces actions
ne semblent plus suffire aux yeux de nombreux agents qui estiment qu'une
révision de la politique d’octroi des primes est nécessaire.
Les agents des ministères de la Culture, de l’Éducation nationale, ou
encore de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, pour ne citer que ceux-là, se
disent lésés par rapport à leurs collègues des régies financières. Ils pointent
du doigt ce qu’ils qualifient de “privilèges” accordés à certains
fonctionnaires, et plaident pour une révision du système de primes, afin
d’instaurer plus de justice et de reconnaissance dans l’exercice de leurs
missions.
L'extension des primes à l’ensemble des ministères pourrait non seulement
améliorer le moral des troupes, mais également renforcer la motivation des
agents, gage d’une administration publique plus performante. Dans ce contexte,
le gouvernement est appelé à revoir sa stratégie pour garantir une distribution
plus équitable des ressources, afin de préserver la stabilité et l’efficacité
de l’administration publique ivoirienne.
Simon DEBAMELA, Journaliste-Expert Culturel