1933 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
Nommé par décret présidentiel, le 18 juin dernier, le ministre-gouverneur du district autonome de la Vallée du Bandama a rassuré, lors de cette rencontre, sur la présence effective de son institution à l’effet de booster le développement économique, social, culturel et humain, dans le sillage des autres entités compétentes.
Par la suite, Jean-Claude Kouassi a tenu à démontrer à ses hôtes du jour l'importance qu'il accorde à la sécurité d'où le réel besoin d'une franche collaboration pour l'atteinte de ses objectifs. Car, selon lui la sécurité précède toujours le développement. « La sécurité est avant tout. La sécurité permet la stabilité et la Paix. La stabilité et la Paix favorisent et facilitent le développement économique, social, culturel, environnemental et même le développement humain dans un pays », a-t-il expliqué.
En outre, cette rencontre empreinte de convivialité a permis aux différents corps d’armées de s’imprégner des missions à la fois décentralisées et déconcentrées du District Autonome de la vallée du Bandama.
Au titre de la décentralisation, « le district, a-t-il précisé, aide à la création de richesses, à la création d'emplois et au développement humain dans la vallée du Bandama. Ce qui se fait au niveau de la commune et au niveau de la région n’est pas fait au niveau du district. La relation qu'entretient également le district avec les autres collectivités territoriales est fonctionnelle, c'est-à-dire qu'elle n'est pas hiérarchique. Le district est aussi à l'écoute des populations et des responsables pour mieux appréhender leurs besoins et leurs préoccupations afin d'assurer le développement dans tous ces compartiments ».
Parlant de la déconcentration, le ministre-gouverneur a fait savoir que le district a un rôle de coordination, un rôle de réglementation, un rôle de planification et, qu’à la base de cette planification, il y a le schéma directeur du district qui, une fois établi, commande ce qui doit se faire aux niveaux de la région et de la commune.
Dans le respect de l'intégrité territoriale, de l'autonomie et des attributions des autres collectivités territoriales et en harmonie avec les orientations nationales, le District Autonome de la Vallée du Bandama comprend 08 blocs de compétences tels que décrits par le ministre gouverneur Jean Claude Kouassi.
« Au niveau du district, nous nous devons, d’assurer la protection de l'environnement, la planification de l'aménagement du territoire du District Autonome, la lutte contre les effets néfastes de l'urbanisation, la promotion et la réalisation des actions de développement économique, social et culturel ; la lutte contre l'insécurité, la protection et la promotion des us et coutumes, l'entretien du patrimoine et des biens domaniaux de l'Etat transférés au District Autonome ainsi que les travaux d'équipement rural», a-t-il indiqué en guise de conclusion.
K. SEKONGO