Sakassou/ JIF 2023 : Un fils, cadre de Assandrè pointe du doigt l'individualisme des femmes dans la quête de l'autonomisation

SEKONGO Kassim Jeu 09 Mars 2023 actualite [410 articles] 1347 Vue(s)
Yoboué Kouamé au milieu des occupants de la table de séance.
C'est à Assandrè bourgade située à 15 km de Sakassou que les femmes du Walèbo ont pris quartier ce Mercredi 08 Mars 2023, pour célébrer la Journée Internationale des droits de la Femme. Fils et cadre de cette localité du département de Sakassou, Yoboué Kouamé a fustigé les initiatives individuelles des femmes dans la quête de leur autonomisation.


Le vice-gouverneur du district autonome de la vallée du Bandama est de ceux là qui soutiennent cette journée. Mais pour qu'elle soit bénéfique il a souhaité pointé du doigt une pratique néfaste à l'autonomisation des femmes. « Nous souhaitons que cette journée initiée par les nations unies, profite à toutes les femmes. Certes beaucoup de choses ont été faites mais beaucoup restent à faire. Le gouvernement engage des réformes pour permettre à nos mamans de se prendre en charge pour pouvoir subvenir à leurs besoins et aider leurs enfants. Aujourd'hui, le problème qui se pose dans notre village et dans nos villes, c'est l'effort individuel. Or, l'effort individuel ne paie plus. » a fait savoir le parrain de la JIF de Sakassou. 


Dès lors Yoboué Kouamé communément appelé Yoboué Kouamé d'Assandrè ne s'est pas contenté de critiquer mais a été d'un apport pour ces nombreuses femmes qui ont plus que besoin du soutien et de l'accompagnement de l'État dans leurs activités respectives. À l'en croire , c'est le regroupement qui fait la force d'une structure. « C'est lorsque vous êtes mieux structurés que l'État peut vous aider.» a-t-il conseillé. 


Aussi le parrain de cette célébration à Assandrè a attiré l'attention des gardiens de la tradition sur la cohésion sociale. Pour Yoboué Kouamé c'est grâce en partie à la cohésion sociale que Sakassou se construit sous la houlette de Ahoutou Emmanuel, directeur de cabinet du Vice-Président de la République Tiémoko Meylet Koné. «Vivre ensemble peut nous profiter énormément car sans la paix, il n'y a pas de développement. Aujourd'hui, Sakassou est en train de prendre un envol grâce aux réalisations initiées par le Dircab du vice-président Monsieur Ahoutou Koffi Emmanuel. Si on n'avait pas cette paix là, le développement n'allait pas s'amorcer...» 



Notons que la célébration de la journée internationale des droits de la femme à Sakassou sur le thème « Rôle de la femme dans le développement pour un monde plus égalitaire et équitable » est une initiative des enseignantes du Walèbo, réunies au sein de l'Amicale des Institutrices de Sakassou (AISA).



Celà a été l'occasion pour la présidente ladite amicale de situer la prépondérance de la femme dans les processus de développement.

« À l'instar des célébrations passées, nous, enseignantes de l'IEP Sakassou, n'avons pas voulu nous mettre en marge de la commémoration de la Journée Internationale de la Femme (JIF), jour qui marque la reconnaissance du rôle de celle-ci, tant dans la sphère sociologique qu'économique et culturel de tout État moderne (...) Aujourd'hui donc, on peut le dire sans se tromper que dans le processus de développement, la femme est incontournable et son apport est indéniable...» a indiqué madame Koné Focthin, présidente de l'AISA.


 


K. SEKONGO

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