1941 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
Alors que cette plateforme innovante fonctionne à merveille, des individus de mauvais aloi ont décidé de donner dans le dénigrement, à travers les réseaux sociaux. Une vaste campagne orientée contre les acquis de cette réforme. Selon les services du Trésor Public, cette réforme qui est dans l’air du temps ne serait pas du goût de personnes encagoulées dont l’intérêt mesquin réside dans des pratiques roturières. Ces individus véreux ont pris l’habitude de s’immiscer frauduleusement dans le processus traditionnel de paiement des factures, des bourses scolaires et estudiantines, des indemnités de corrections et des primes.
Toujours selon la banque de l'Etat, leurs agissements consistent, pour certains, à inscrire des noms fictifs sur la liste des vrais bénéficiaires d’un paiement donné. D’autres exigent des commissions avec une intransigeance hors du commun.
Le milieu scolaire et estudiantin n'est pas épargné par cette mafia organisée. Tout comme milieu des fournisseurs de l’Etat, celui des enseignants n’y échappe pas, précise le Trésor public. Ajoutant qu’à l’occasion du paiement des indemnités de correction l’heure des paiements, les adeptes de cette pratique « occulte » sont aux aguets.
C’est pour contrer les énormes préjudices financiers causées aux vrais bénéficiaires et maintenir la bonne gestion des finances publiques que la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique a entrepris la mise en place de TresorPay TresorMoney. Depuis lors, les acteurs de ces réseaux mafieux sont à la déroute. La plateforme numérique est fonctionnelle et produit déjà de bons résultats.
Accessible à partir de la syntaxe *760#, TrésorPay-TrésorMoney vise à alléger la vie aux citoyens dans leur interaction avec l’Etat, en évitant les longues files d’attentes devant les guichets du Trésor Public et contribuer à la transparence et à la lutte contre la corruption par la réduction significative du maniement d’espèces. Le bénéficiaire reçoit sur son compte TrésorMoney la totalité du montant qui lui est dû. Ce n’est qu’au retrait qu’une retenue, du reste conventionnel, de 1%, est opérée dans le point de distribution de la monnaie pour couvrir les frais du réseau de distribution tenu par le prestataire.
Aller contre cette innovation, c’est gesticuler en vain car le développement de l’administration financière ne peut aller sans la dématérialiser des transactions. Et ça, le Trésor public, sous l’impulsion du Directeur général Asssahoré Konan Jacques, l’a très bien compris. Ce qui en fait une administration de service public moderne et modèle.
L.K