GBÊKÊ/ Éducation islamique : La 21ème édition du SEREFIS axée sur l'excellence éducative et la responsabilité citoyenne

SEKONGO Kassim Lun 21 Avril 2025 societe [628 articles] 194 Vue(s)
Les panelistes Professeur Abou Fofana et docteur Tuo Wandja Fatoumata (ph.igbeke)
Le secrétariat régional de Gbêkê de l'Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI) a lancé, depuis le jeudi 17 avril dernier, la 21e édition du Séminaire Régional de Formation Islamique (SEREFIS) au lycée moderne Nimbo de Bouaké. À moins de 24 heures de la clôture des activités, une cérémonie officielle s'est tenue ce dimanche 20 avril 2025, marquée par des discours émouvants et un panel enrichissant sur le thème : « Contribution de l'AEEMCI à l'excellence éducative et à la formation des citoyens responsables. »



Le séminaire a été animé par le Professeur Abou Fofana, qui a abordé le sous-thème relatif à “L'islam et la quête de l'excellence”, et par le Docteur Tuo Wandja Fatoumata, qui a analysé le second sous-thème intitulé “La formation des citoyens responsables : enjeux et perspectives”. Selon le Professeur Fofana, l'excellence est une valeur que chaque musulman doit rechercher activement. Il a souligné que cette quête est un fondement de l'islam, qui repose sur la bienveillance. « Cette bienveillance, le musulman doit la cultiver tant dans son attitude personnelle que dans ses relations avec la communauté. En cherchant à être bienveillant envers soi-même et envers autrui, on s'engage sur le chemin de l'excellence », a-t-il expliqué.


Il a ajouté que « cette quête de l'excellence ne peut se réaliser que par une éducation sérieuse, un travail assidu et un engagement total dans tout ce que nous entreprenons. »


De son côté, Docteur Tuo Wandja Fatoumata a d'abord souligné l'importance de la responsabilité, qu'elle considère comme une qualité essentielle d'un bon musulman. « L'islam insiste sur la responsabilité de chaque individu vis-à-vis d'Allah, de soi-même et des autres. Un musulman doit être responsable et son comportement doit encourager les autres à l'être également. » Elle a ensuite défini le bon citoyen en islam comme étant la pierre angulaire d'une société prospère. « Le concept de citoyenneté en islam fait référence à l'appartenance à une nation ou à une patrie où chaque individu bénéficie de droits spécifiques tout en accomplissant des devoirs envers son pays, tel que celui de défendre la nation », a-t-elle déclaré, invitant les séminaristes à s'engager dans des actions citoyennes pour le bien commun de la société en tant que citoyens responsables.


Le secrétaire régional de Gbêkê de l'AEEMCI, Adama Hamma Gboze, qui s'apprête à passer le flambeau après deux ans de gestion, n'a pu retenir ses larmes lors de son discours. Selon lui, diriger une association telle que l'AEEMCI est un travail divin. « Je me demande si nous avons bien accompli la mission que Dieu nous a confiée. Le point qu'on va rendre peut-être devant les hommes ici, est-ce qu'Allah SWT sera satisfait de nous ? C'est cette réflexion qui nous a parfois plongés dans un état de conscience différent, loin de la réalité visible », a-t-il expliqué.


Ce séminaire, placé sous le patronage du ministre Amadou Koné et le parrainage de Berté Siaka, directeur du CROU de Bouaké, se conclura ce soir par un conseil régional qui désignera le nouveau secrétaire régional de l'AEEMCI ainsi que son équipe dirigeante.



K. S

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