CINÉMA : La 5e édition du Festival du Cinéma Amateur de Bouake (FECAB) s'ouvre à toute la jeunesse de 15 régions du pays (commissaire général)

Jusque-là, le festival était dédié exclusivement aux élèves des lycées et collèges ainsi qu’aux étudiants du supérieur. Comme innovation, le Festival du Cinéma amateur de Bouaké (FECAB) 2023, en lien avec la thématique annuelle du gouvernement « année de la jeunesse », englobe la jeunesse de 15 régions du pays invitées à participer à la promotion du 7e art. « Initialement, le FECAB se réalisait exclusivement dans les établissements d'enseignement scolaire et universitaire. Mais en raison de ce que l'année 2023, a été décrété l'année de la jeunesse, nous avons pensé qu'il était bon d'ouvrir le festival à toute la jeunesse. Parce que le domaine scolaire et universitaire est une vision réductrice et il fallait ouvrir à toute la jeunesse, à toutes les structures de cinéma amateur », a expliqué Kouadio Ahoutou Mathieu, Directeur de la culture et de la francophonie et commissaire général dudit festival.

Plateforme annuelle de promotion du cinéma amateur ivoirien, le FECAB 5 aura lieu les 28 et 29 avril, autour du thème : « Culture et sport, facteurs d'intégration sociale ». L’objectif étant, selon le commissaire général, de redynamiser et vulgariser pour une énième fois les activités cinématographiques en Côte d'Ivoire afin d'en faire un secteur pourvoyeur d'emplois et de promotion des valeurs culturelles nationales. 

Pour Kouadio Ahoutou Mathieu, le FECAB 2023 sera aussi l'occasion un levier de mobilisation avant la lettre autour de la 34e édition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) de football qui se tiendra en Côte d'Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024. D'où la mise en avant de l'intégration sociale entre populations autochtones et étrangères lors des activités du festival du cinéma amateur de Bouaké. 

Traduisant l'intérêt qu'accorde le conseil municipal au 7e art, le 5e adjoint au maire Diaby Aboubacar dit Peter a sonné la mobilisation autour du FECAB, facteur de développement du cinéma. « Honorables invités, mesdames et messieurs, il faut que nous nous mobilisions tous autour de ce cinéma pour le sortir de sa léthargie au plan national. Bien évidemment, Bouaké ne peut rester en marge de cette dynamique. Mieux, nous voulons que la capitale de Gbêkê soit au cœur de cette relance du cinéma et que notre société donne de grands noms à la Côte d'Ivoire les années à venir », a-t-il souhaité avant de saluer et encourager le commissariat général au nom du maire Djibo Youssouf Nicolas, premier magistrat de la commune de Bouaké.

Sont à l’affiche pour la succession au film “détecteur de mensonge” du Collège privé le Walley de Sakassou, 15 régions de la culture et de la francophonie, à savoir : Abengourou, Adzopé, Agboville, Bouaflé, Bouaké, Daloa, Daoukro, Divo, Ferkessédougou, Guiglo, Korhogo, Minignan, San-Pédro, Soubré et de Touba.

K. SEKONGO