1941 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
Où sont sont passées ces fameuses spectateurs ?
Ah, le football, ce sport qui peut faire vibrer tout un pays, mais qui peut aussi donner des maux de tête à ses organisateurs. Côte d'Ivoire, terre de talent et de passion pour le ballon rond, a récemment été le théâtre d'un spectacle qui a laissé plus d'un perplexe. Imaginez-vous, un stade flambant neuf, le fameux stade Ebimpé, avec ses 60 000 places, et pourtant, seulement 36 858 spectateurs pour le match d'ouverture entre la Côte d'Ivoire et la Guinée Bissau. On aurait presque cru à une partie de cache-cache géante, où 23 142 personnes se seraient volatilisées dans les gradins.
Alors, qu'est-ce qui n'a pas marché ? Était-ce de l'incompétence du COCAN, une histoire de corruption ou peut-être même un détournement de tickets ? C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin, mais une chose est sûre, ça sent le scandale à plein nez.
Et que dire du prix des tickets ! On aurait presque pu croire qu'ils étaient en or massif, tant ils semblaient inaccessibles pour beaucoup. Les pauvres semblaient être oubliés dans cette compétition, comme s'ils avaient été relégués au fond du classement avant même que le coup d'envoi ne soit donné. On aurait bien aimé voir des supporters de tous horizons, des petits comme des grands, des riches comme des moins riches, tous réunis pour encourager leur équipe. Mais visiblement, on a préféré penser à remplir nos poches plutôt qu'à préserver l'image et la dignité de la Côte d'Ivoire.
Alors, carton jaune aux organisateurs, voilà ce que je dis ! On aurait pu s'attendre à mieux, mais bon, comme on dit, "c'est le football". Espérons que la suite de la compétition apportera son lot de surprises, mais cette fois-ci, peut-être que les vrais fans auront leur place, au propre comme au figuré. Allez, on garde le sourire, car après tout, le football, c'est aussi ça : un mélange de passion, de frustration, et parfois, une pincée d'humour pour digérer le tout.
Une chronique de François M'BRA II